« Rien n’est comparable à l’expérience The Voice » pour le Niçois Marvin
- Le candidat a séduit le jury lors des auditions à l’aveugle avec All in love is fair de Stevie Wonder.
- Pour les Battles de samedi soir, il s’est fait coacher par Amel Bent et Zaho.
- « Qu’importe ce qu’il en résulte, The Voice ne peut m’apporter du positif », avoue-t-il.
Ancien rugbyman professionnel, Marvin Roth, 29 ans, né à
Nice, est parti il y a quatre ans à
Paris pour vivre de la musique. Il confie à 20 Minutes ses ambitions au travers sa participation à l’émission de
TF1The Voice.
Quel a été le déclic pour vous lancer dans cette carrière ?
J’ai grandi dans une famille d’artistes donc avec la musique. Quand j’étais plus jeune, j’ai pris quatre cours de chant et le coach m’a dit qu’il n’avait plus rien à m’apprendre. Ça a toujours été ma première passion même si j’ai vécu du rugby, ma deuxième passion, jusqu’en 2017. Au bout d’un moment, la musique commençait à prendre trop de place dans ma vie et je ne pouvais plus combiner les deux J’ai alors fait le choix de tout quitter pour la musique en me prouvant que je pouvais le faire sans me cacher.
Pourquoi « sans vous cacher » ?
Mes amis du rugby savaient que je faisais de la musique mais pas forcément que je chantais. C’est un univers assez « chambreur ». J’ai alors toujours gardé une certaine pudeur sur ce sujet. Quand je suis passé pour la première fois à la télévision lors des auditions à l’aveugle, ceux qui n’étaient pas au courant ont été très surpris de me découvrir de cette manière. J’ai reçu beaucoup de messages bienveillants. Finalement, je sais que si je m’étais laissé aller devant eux plus tôt, ils m’auraient soutenu dans tous les cas.
Ancien joueur professionnel de rugby, vous avez l’habitude des matchs. Qu’est-ce que vous ressentez lors cette compétition ?
Rien n’est comparable à The Voice. Pour moi, c’était le meilleur moment pour vivre ce genre d’expérience. C’était ma première scène, dans une période où rien ne peut se passer à cause du coronavirus. C’est perturbant parce que sans public, on est vraiment seul devant les sièges tournés. Alors, quand Amel Bent a appuyé sur le buzzer, ça a été un électrochoc pour moi. Pour la suite, je suis juste heureux et impatient de monter sur scène et de partager un moment de musique avec un autre artiste.
Comment pensez-vous faire la différence pour gagner votre place ?
Je joue sur la sensibilité et le grain de ma voix. Je veux que ma performance reflète qui je suis, le plus naturel et humain possible. J’ai une chance inestimable d’avoir les conseils d’Amel Bent. Au final, qu’importe ce qu’il en résulte, The Voice ne peut m’apporter du positif.
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