Mehdi Nebbou (HPI) : réalisera-t-il bientôt un épisode de la série ?
Avec 9,3 millions de téléspectateurs, la nouvelle série HPI a réalisé le 29 avril le meilleur lancement pour TF1 depuis Clem en 2010. Rencontre avec l’interprète de Karadec, que l’on retrouve dans les épisodes 7 et 8 de la série, le jeudi 20 mai à 21h05.
Télé Star : HPI a réalisé un carton d’audience. Cela vous inspire quoi ?
MEHDI NEBBOU : Quelle joie ! Je suis aux anges. C’est un beau cadeau de savoir qu’on a touché les gens, qu’on les a fait rire, qu’on a envoyé de bonnes vibes dans les foyers.
On imagine mal TF1 se passer d’une saison 2. Partant ?
Oui, elle est déjà en écriture !
Qu’est-ce qui a tant séduit le public selon vous ?
Audrey Fleurot est là où on ne la connaissait pas. Notre duo antagoniste marche bien. Elle et moi avions envie de pousser la comédie d’un cran et d’insuffler ce ton british, décalé.
Comment évolue votre duo ?
Ces deux-là vivent avec un masque qui les protège comme une armure. Elle, derrière cette assurance, se sent isolée avec ses enfants. Lui se planque derrière son travail pour justifier son absence de vie privée. Plus la saison avance, moins ils vont être dupes l’un de l’autre. Parfois, ça va les rendre plus tolérants. D’autres fois, ça va leur servir à se tirer dans les pattes.
Face à la tornade Fleurot, comment vous êtes-vous positionné ?
En tant qu’acteur, c’est facile de bosser avec Audrey. C’est un rayon de soleil. Elle est bienveillante, attentive, et elle fait un boulot remarquable. Après, l’enjeu pour mon personnage, c’était qu’il n’ait pas l’air idiot en face d’elle, qu’il reste crédible en tant que flic.
Vous avez un diplôme de réalisateur. Vous envisageriez de réaliser des épisodes ?
Pourquoi pas ? C’est un rêve que je nourris depuis vingt-cinq ans mais je n’ai pas encore assez confiance. Ou alors c’est un manque de courage, je ne sais pas…
Vous avez tourné le film House of Gucci de Ridley Scott, avec Al Pacino. Comment s’est passée la rencontre ?
J’étais comme un gosse à qui on va présenter le Père Noël. Il n’est pas impossible que j’aie eu l’air totalement benêt. Il m’a fallu une ou deux prises pour être concentré et enlever de ma tête cette phrase qui disait : "C’est Al Pacino, mec. C’est Al Pacino !"
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