INTERVIEW. Emmanuelle Rivassoux (Maison à vendre) : "C’est moi qui drive à la maison"
A l’occasion de la diffusion de Maison à vendre : que sont-ils devenus ? Télé Star a rencontré Emmanuelle Rivassoux. Entretien avec la décoratrice d’intérieur la plus célèbre du PAF.
Télé Star. On vous retrouve dans le "Que sont-ils devenus ?" de Maison à vendre. C’est toujours un plaisir pour vous de suivre les aventures de vos anciens clients ?
Avec Maison à vendre on tisse un vrai lien avec les familles, on les accomapgne vraiment dans leurs projets et on garde toujours contact. Là c’est la première fois qu’on montre ce qui se passe après quand ils réalisent leurs projets. Celui sur lequel j’étais avec Julie et Delphine était atypique et fou mais elles ont réussi. C’est une satisfaction et une récompense pour nous de voir que nos conseils sont appliqués.
Comment en êtes-vous arrivée à travailler pour Stéphane Plaza ?
J’ai rejoint l’émission il y a sept ans. A l’époque j’étais architecte d’intérieur depuis dix ans à mon compte. La production cherchait quelqu’un et ça s’est fait par le bouche à oreilles. Sur cent professionnels, j’ai fait partie des vingt-cinq sélectionnés. Au final, j’ai été choisie et après la rencontre avec Stéphane Plaza ça a été une évidence. J’étais une fan de l’émission donc je connaissais déjà bien.
Quels sont vos rapports avec l’animateur ?
On a l’impression de se connaître depuis des années. La complicité a opéré de suite. Aujourd’hui il est mon patron mais il est aussi mon ami.
Vous collaborez en parallèle avec Sofie Ferjani…
On s’entend très bien. Quand je suis arrivée dans le programme elle a été un coeur avec moi : elle m’a donné des conseils pour la télévision. Pendant les tournages on se voit peu mais on échange beaucoup. A savoir que ce n’est pas nous qui décidons des projets sur lesquels nous sommes et ce n’est pas Stéphane Plaza non plus. C’est la production qui essaie sur une année de nous placer sur des projets et des familles différents.
Avez-vous carte blanche pour refaire la déco des particuliers ?
Il faut savoir que chaque dossier est un vrai challenge car en général les particuliers ont une urgence. Un chantier dure environ trois semaines pour la prépration dont une d’aménagement. En amont on rencontre la famille. Au plus au part de loin, au mieux c’est pour refaire la déco car le travail est plus visible lors des avant/après. Ce qui est compliqué c’est d’intervenir dans des maisons où le home staging est déjà commencé mais nous avons toujours carte blanche. Il faut juste que je respecte le budget et le timing.
Selon vous, l’émission a-t-elle permis de démocratiser l’intérêt pour la décoration ?
Oui, l’idée est de montrer des astuces qui sont réalisables par le plus grand nombre. Il ne faut pas non plus oublier D&Co, l’émission de Valérie Damidot qui a fait bouger les choses. La déco est devenue plus accessible grâce à des enseignes qui proposent des produits moins chers.
Quelle est celle qui vous ressemble ?
La décoration qui me ressemble est colorée et graphique. J’aime le papier peint et je mélange toujours des choses très contemporaines avec des éléments anciens qui ont du vécu.
Et à la maison, comment ça se passe ?
Mon compagnon Gilles s’intéresse aussi à la décoration. On échange beaucoup sur le sujet. Mais pour vous raconter une petite anecdote : il y a quelques années je voulais repeindre un mur en rouge. Je lui ai laissé le choix entre trois rouge différents et il m’a dit ‘Mais si je ne veux pas de rouge ?’ Donc je l’inclu dans les projets mais comme c’est mon domaine c’est moi qui drive la déco à la maison !
Souffrez-vous de la crise sanitaire ?
La grande majorité de mon acitvité réside dans Maison à vendre et Mieux chez soi. J’ai la chance de pouvoir m’organiser comme je veux chez moi. Après personnellement j’espère que ça va passer vite. Je suis de nature très positive.
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