Marilyn Manson accusé de violences sexuelles par plusieurs femmes
Elle a ouvert la parole, et d’autres femmes ont suivi. Ce lundi, l’actrice américaine Evan Rachel Wood a révélé le nom de la personne qui l’a violentée, sur laquelle elle s’était déjà exprimée sans citer son nom en mars 2018.
La star de la série Westworld écrit dans un post sur Instagram : « Le nom de mon agresseur est Brian Warner, connu également sous le nom de
Marilyn Manson ».
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« Je fantasme tous les jours sur le fait d’écraser son crâne »
Evan Rachel Wood et Brian Warner ont été en couple de manière discontinue entre 2007 et 2010, alors que l’actrice n’avait que 18 ans, et le chanteur 36. En 2009, alors qu’ils étaient séparés, la star Marilyn Manson s’était exprimée sur leur séparation dans une interview pour Spin, affirmant avoir essayé de l’appeler 158 fois ce jour-là – ce qui constitue théoriquement en droit français du harcèlement sexuel.
Dans cette même interview, le chanteur affirmait aussi avoir écrit la chanson I want to kill you like they do in the movies (je veux te tuer comme ils le font dans les films) en pensant à elle, ajoutant : « Je fantasme tous les jours sur le fait d’écraser son crâne avec un marteau ».
Menaces de mort, brûlures au gaz
Il semblerait qu’une part au moins de ces fantasmes n’aient pas été de simples fantasmes, si l’on en croit Evan Rachel Wood. L’actrice avait déjà révélé devant le Congrès américain il y a deux ans avoir entre autres subi « des menaces de mort, des brûlures au gaz, du lavage de cerveau ».
« Mon expérience avec les violences domestiques a été toxique, mentalement, physiquement, avec des abus sexuels qui ont commencé doucement puis se sont intensifiés au fil du temps », expliquait-elle.
Stress post-traumatique
Dans son post sur Instagram daté du 1er février, l’actrice affirme que Brian Warner l’a « horriblement agressée » pendant des années mais se dit prêt à « en finir » avec le fait de vivre dans la « peur du chantage, des représailles et de la calomnie ». « Je suis décidée à pointer cet homme dangereux et ainsi que toutes les entreprises qui l’ont aidé, avant qu’il ne ruine d’autres vies », écrit-elle.
Depuis sa prise de parole, au moins quatre autres femmes se sont exprimées, a repéré Vanity Fair : Ashley Walters (son post a été effacé depuis), Sarah McNeilly, Ashley Lindsay Morgan et une autre personne qui se fait appeler sourgirrrl sur les réseaux sociaux. Toutes affirment avoir été diagnostiquées comme souffrant de trouble de stress post-traumatique, un type de trouble anxieux courant après des agressions sexuelles.
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