« Je peux tuer qui je veux » et on dit même que c'est bien agréable
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- Aujourd’hui, « Je peux tuer qui je veux » de Marie Claude Aristégui, paru le 1er octobre 2020 aux Éditions Moissons noires.
Christian Dorsan, auteur,
blogueur et contributeur du groupe de lecture
20 Minutes Livres, vous recommande Je peux tuer qui je veux de Marie Claude Aristégui, paru le 1er octobre 2020 aux éditions
Moissons noires.
Sa citation préférée :
Il se lève et marche dans la salle de séjour à longues enjambées tout en se massant le crâne. Machinalement, je me lève aussi et je bouge dans la pièce. On dirait deux boxeurs sur un ring. Nous sommes grotesques -C’est une plaisanterie, je n’ai envie de tuer personne. Et il ajoute : Quoique… Maintenant…
Pourquoi ce livre ?
- Parce que de prime abord perçu comme un polar de terroir, ce livre traite avec habileté du travail du journaliste de terrain. L’idée qu’apporte Caldèche, le roman publié par le personnage central, est un bon ressort qui sert l’intrigue, bien dosée sans trop en dévoiler.
- Parce que la vérité est faite très souvent de petits mensonges et c’est la peut-être que réside le nœud gordien de ce livre.
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Parce que la question est comment doit se comporter un innocent pour se défendre ? Le personnage central, accusé par suspicion, ne voit pas pourquoi il devrait répondre à la presse s’il n’a rien à se reprocher. Et c’est là que le bât blesse : si un innocent ne se défend pas, cela devient suspect. Marie Claude Astégui dénonce cette dérive qui transforme le journalisme en spectacle.
L’essentiel en 2 minutes
L’intrigue. Un médecin écrivain est invité dans un village pour présenter son polar. Il démarre sans présentation par cette phrase « je peux tuer qui je veux » qui jette un froid dans l’assistance. Le lendemain matin, sous les fenêtres de son hôtel, un homme est assassiné…
Les personnages. Nicolas Villandry médecin écrivain, Montaldi la victime et sa compagne Marie-Luce Dufresne, le capitaine de gendarmerie Mann et Frédéric, le nouveau venu dans la brigade, le journaliste Arnaud Robert.
Les lieux. Pau, Lescarrat, Bordeaux et Caldèche, un village à double intrigue…
L’époque. Actuelle avec des retours dans les années 1960.
L’auteur. Marie Claude Aristégui a été journaliste dans les rédactions de Sud Ouest et Midi Libre. Elle est autrice de plusieurs romans.
Ce livre a été lu avec délectation, pris dans le déroulement de l’histoire sans pouvoir décrocher.
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