Ecole covid : tests dès 6 ans, cantines, pas de fermeture d’écoles
Olivier Véran vient d’annoncer "un protocole qui vise à dépister jusqu’à un million d’enfants et d’enseignants par mois, dès 6 ans". Pas de fermeture d’écoles, cantines ou paniers-repas, fin des sorties scolaires, couvre-feu à 18h… Le point sur les pistes étudiées par le gouvernement.
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[Mise à jour du 14 janvier à 14h04]. Après un Conseil de défense qui se tenait ce 13 janvier, une conférence de presse est prévue ce jeudi à 18h. Jean-Castex prendra la parole pour faire le point sur la situation sanitaire en France, en présence de plusieurs ministres dont Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer. Pas de fermeture des écoles, cantines scolaires, couvre-feu généralisé à 18h dans toute la France… Voici les pistes qui seraient à l’étude au sein du gouvernement. Certaines mesures comme les tests à l’école, la jauge des lycéens et les cours hybrides ont notamment été annoncées. On fait le point sur ce qui pourrait changer à l’école pour limiter la propagation du virus.
Dépistage à l’école : 1 million de tests par mois dès 6 ans
Lors d’un déplacement à Metz ce 14 janvier, Olivier Véran a annoncé « un protocole qui vise à dépister jusqu’à un million d’enfants et d’enseignants par mois, ce qui est énorme. En descendant le dépistage jusqu’à l’âge de 6 ans, partout là où ça fait sens ». Le ministre de la Santé a précisé que le variant du virus « paraît plus contagieux », y compris chez les enfants « sans que l’on ait plus de cas graves ». Rappelons que ce 3 janvier, le ministre de l’Education nationale avait précisé sur BFMTV que davantage de tests de dépistage allaient être déployés dans les lycées. « Le protocole va continuer à fonctionner et nous allons déployer encore plus fortement les tests, notamment dans les lycées qui maintiennent en majorité un système hybride comme c’est le cas depuis le début du mois de novembre ». Le ministre de l’Education a également précisé ce 10 janvier qu’« un million de tests en milieu scolaire » seraient effectués en janvier. Depuis le mois de novembre, seuls 10.000 tests avaient été réalisés dans des lycées d’une dizaine d’académies, et sur la base du volontariat
Pas de fermeture des écoles en France
Le gouvernement est opposé à la fermeture des écoles. « Nous avons fait un choix qui est d’essayer de maintenir notre système éducatif. On avait mesuré les effets catastrophiques du premier confinement. Et si l’école s’arrête, c’est très mauvais pour les enfants mais aussi pour l’économie. Si on ferme le système éducatif, l’économie française se met en carafe », a déclaré Jean Castex, lors d’une visite à Metz à l’occasion du lancement de la vaccination des plus de 75 ans. Ce jeudi, le ministre annoncera des adaptations dans les établissements scolaires, notamment dans les lycées. Le 7 janvier, le Premier ministre avait déclaré :« Il faut vraiment que la situation sanitaire soit gravissime pour fermer les écoles. Car nous savons que les conséquences, y compris sanitaires, de la fermeture des écoles sont absolument dramatiques« .
« Il n’y a pas lieu à ce stade d’envisager la fermeture des écoles« , avait affirmé Olivier Véran ce 10 janvier sur Europe 1. « S’il devait y avoir une circulation plus importante du virus chez les enfants (…) évidemment nous pourrions discuter, mais à ce stade, il n’y a pas lieu de l’envisager ».
Le Conseil scientifique recommande l’ouverture des écoles
Ce 13 janvier sur France Info, le président du Conseil scientifique a précisé qu’il était favorable à l’ouverture des établissements scolaires, malgré le niveau élevé des cas de Covid. « On pense que les données anglaises sur la pénétration du virus ne sont pas suffisamment claires pour nous pousser à fermer les écoles en France », a déclaré Jean-François Delfraissy. « Nous recommandons de poursuivre l’ouverture des écoles avec des mesures de surveillance beaucoup plus strictes » a ajouté le scientifique. La jauge déterminant une fermeture de classe, actuellement fixée à trois cas de covid, pourrait par exemple évoluer. « Il faut changer la jauge et dès le premier malade du variant anglais, il faut aller plus vite et fermer cette école« a-t-il ajouté.
Jauge des lycéens, cantines, sorties scolaires : quelles options envisagées ?
Pour éviter la propagation du virus au sein des établissements scolaires, le ministre de l’Education est revenu sur la jauge des lycéens : les élèves resteront finalement en distanciel au-delà du 20 janvier. Pour l’heure, Jean-Michel Blanquer a confirmé que le prolongement des vacances scolaires n’était pas à l’ordre du jour, tout comme la fermeture des écoles. Néanmoins, certaines pistes seraient évoquées selon BFMTV. Possible fermeture des cantines, suppression des activités sportives ou des sorties scolaires… Les rassemblements pourraient ainsi être davantage limités pour éviter toute fermeture des écoles, collèges et lycées. Ce 7 janvier, Jean-Michel Blanquer a indiqué lors d’une visioconférence avec plusieurs syndicats d’enseignants du premier et du second degré que le protocole sanitaire en place dans les établissements scolaires depuis le 9 novembre ne sera pas renforcé. « Le ministère nous a assuré qu’ils se tenaient en alerte et prêts à bouger le curseur s’il le fallait « , a expliqué au Parisien Guislaine David, cosecrétaire générale du Snuipp-FSU. Car pour freiner davantage la circulation du virus, y compris au sein des établissements scolaires, le gouvernement reste attentif.
Faut-il fermer les cantines scolaires ?
Les cantines scolaires inquiètent certains scientifiques qui estiment qu’il s’agit de lieux à haut risque de contamination. Selon l’épidémiologiste et directrice de recherche à l’INSERM Dominique Costagliola, « à l’évidence, la cantine est un moment de contamination. Même si les enfants sont moins contagieux, mais si on reste des heures auprès d’eux, à la fin on va avoir plus de cas« . Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur l’Institut de santé global de l’Université de Genève, a lui aussi pointé du doigt les risques de transmission du Covid dans les cantines. « Les cantines sont des hauts lieux de transmission et c’est là qu’il faut faire des efforts. Dans le canton de Genève, on a montré que les enfants de 6 à 12 ans et plus sont tout autant atteints que les adultes. On ne peut plus aller dans les bars et restaurants, on réduit les probabilités de transmission chez les adultes, mais cela reste chez les jeunes qui vont contaminer les classes d’âges plus âgées. Clairement, l’un des grands bassins de transmission reste les écoles, collèges et lycées » estime-t-il.
Cantines scolaires : les parents inquiets. « À ce jour, dans les classes et dans les cantines, le caractère facultatif de la distanciation physique, le protocole d’aération et la limitation du brassage insuffisants, ne permettent pas de prévenir la contamination en milieu scolaire » estime le collectif Ecoles et familles oubliées. Autre question qui inquiète les parents d’élèves : l’organisation ! Aussi, si le gouvernement décidait de fermer les cantines scolaires, des paniers-repas pourraient être une solution envisagée.
Lycée et covid : bac, jauge, tests, quelles mesures ?
La jauge au lycée pourra être prolongée au-delà du 20 janvier
Jean Castex avait précisé, ce 26 novembre, que les lycéens, qui étaient parfois à distance, pourront être accueillis comme d’habitude à partir du 20 janvier. « Les lycées pourront de nouveau accueillir la totalité des élèves« avait-il indiqué. Mais face à l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en France, le ministre de l’Education nationale a indiqué que la jauge actuellement mise en place dans les lycées (avec des solutions hybrides et 50% des élèves) pourrait être prolongée au-delà du 20 janvier. « Je pense qu’on devra revenir sur cela […] la situation épidémique étant ce qu’elle est », a déclaré ce 10 janvier Jean-Michel Blanquer au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Chaque lycée devra également établir, avec le soutien de chaque rectorat, un plan précis de suivi et de continuité pédagogique qui détaille les modalités de l’enseignement à distance.
Les premières épreuves du bac sont maintenues en mars
Les épreuves anticipées du baccalauréat ne seront pas être décalées en raison de l’augmentation de la circulation du coronavirus. « Il faut maintenir en mars et puis nous regarderons (…) ce qui est prévisible sur le plan épidémique (…) A ce stade, nous maintenons le mois de mars dans l’intérêt des élèves« , a expliqué le ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer ce 10 janvier sur RTL.
Bac en contrôle continu
Le baccalauréat 2020-2021 est cette année encore aménagé, « aussi bien pour le contrôle continu que pour les épreuves de spécialités ». Concrètement, les évaluations communes n’auront pas lieu et se passeront en contrôle continu, avec la moyenne des bulletins scolaires des élèves de Première et de Terminale. « En pratique, cette mesure concerne l’histoire-géographie, les langues vivantes, et la spécialité qui n’est pas poursuivie en terminale, ainsi que les mathématiques pour la voie technologique et l’enseignement scientifique pour la voie générale. Elle concerne les élèves en terminale, inscrits pour la session 2021, comme les élèves en première inscrits à la session 2022, pour les évaluations communes prévues cette année scolaire » précise le ministre de l’Education dans un communiqué du 5 novembre.
- Les épreuves de terminales sur les enseignements de spécialité sont maintenues en mars 2021, mais elles seront également adaptées face à la crise sanitaire. Deux sujets ou des exercices au choix seront proposés pour chaque épreuve et l’un des deux sujets devra avoir été étudié en cours par l’élève. Enfin, le ministère rappelle que le calendrier de Parcoursup reste inchangé.
- Lycées, universités et confinement : Pour les BTS, IUT et prépas, les cours se tiennent à distance. En revanche, les travaux pratiques se feront en présentiel, a précisé Gabriel Attal ce 29 octobre.
- Les modalités du baccalauréat pourront de nouveau être adaptées jusqu’à 2 semaines avant le début des épreuves selon une ordonnance parue au Journal Officiel.
Covid à l’école et actualités :
- La fermeture des écoles, un désastre dans les pays pauvres. 136 millions d’enfants sont privés d’école en raison des mesures contre la pandémie de coronavirus adoptées dans les 59 pays les plus démunis de la planète, Selon l’OMS, cette déscolarisation a des conséquences dramatiques notamment pour les adolescents qui sont mis au travail de façon précoce, mariés de force ou enrôlés dans des trafics. Fermées, les écoles n’exercent plus non plus leur suivi médical auprès des populations les moins favorisées. Une enquête réalisée dans 130 pays par l’OMS révèle ainsi que, dans 93 % d’entre eux, la pandémie de Covid-19 est responsable de l’augmentation des maladies mentales.
- Dans quels pays européens les écoles ont-elles fermé ? Face à la flambée de l’épidémie de coronavirus, certains pays européens ont décidé de fermer les écoles. C’est le cas du Royaume-Uni qui est particulièrement impacté par la propagation du variant mutant du coronavirus. Depuis le 4 janvier, les écoles sont fermées et l’ensemble du pays est concerné par un reconfinement qui ne devrait pas, selon le ministre britannique Michael Gove, être levé avant début mars. En Allemagne, les écoles ne devraient pas rouvrir leurs portes avant la fin du mois de janvier. Aux Pays-Bas, en Irlande, en Écosse ou en Suède, les cours ont aussi lieu en distanciel au moins jusqu’à la fin janvier. En Grèce, les écoles primaires sont ouvertes depuis le 11 janvier mais les collèges, lycées et universités restent fermés. La Suisse a, de son côté, imposé un reconfinement allégé ce 13 janvier mais les écoles restent ouvertes sous la responsabilité des cantons.
- Pour le Professeur Alain Fisher, la fermeture des écoles n’est pas insensée, bien qu’il reconnaisse que les conséquences sont dramatiques chez les élèves. « Si à un moment donné, il s’avérait que la circulation du virus est telle chez les enfants qu’ils deviennent vraiment dangereux, il faudrait s’y résoudre » a-t-il déclaré ce 12 janvier sur France Inter.
- Une étude Suisse mesure l’impact de la fermeture des écoles sur la circulation du coronavirus. Selon une étude Suisse dévoilée ce 10 janvier, la fermeture des écoles helvétiques pendant deux mois au printemps dernier a freiné la propagation du coronavirus. « La fermeture des écoles a réduit la mobilité (du virus) de 21,6% (…) Notre analyse confirme que la fermeture des écoles est une mesure qui permet de réduire la vitesse de circulation du virus par la réduction des déplacements« , a confié Stefan Feuerriegel qui a dirigé l’étude.
- Pas d’immunité collective en 2021. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation mondiale de la Santé ce 11 janvier, et ce malgré les campagne de vaccination qui ont été lancées à travers le monde. « Nous n’allons pas atteindre (…) l’immunité collective en 2021 », a déclaré la responsable scientifique de l’OMS, Soumya Swaminathan. Elle rappelle l’importance des gestes barrières, de la distanciation physique, du lavage de main et du port du masque. Ce 13 janvier, Jean-François Delfraissy estime quant à lui sur France Info, qu‘on pourrait « sortir de cette crise autour de septembre 2021 ». Selon le Président du Conseil scientifique, « il y a trois mois difficiles à tenir, ce sont les trois mois qui viennent ». Selon lui, la situation sanitaire en France « devrait s’améliorer réellement à la fin de l’été. »
- Quels sont les 25 départements sous couvre-feu à 18h ? Depuis le 8 et le 10 janvier au soir, 8 nouveaux départements sont passés en couvre-feu à 18 heures. Il s’agit des Bouches-du-Rhône, de l’Allier, du Cher, de la Côte-d’Or, du Haut-Rhin, du Bas-Rhin, des Alpes-de-Haute-Provence et du Vaucluse. Ce 12 janvier, les départements de la Drôme et le Var rejoignent à leur tour la liste des 15 autres départements qui étaient déjà en couvre-feu à 18 heures depuis le 2 janvier (à savoir : les Vosges, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, la Nièvre, la Saône-et-Loire, la Meuse, les Ardennes, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, le Doubs, le Jura, les Hautes-Alpes et les Alpes-Maritimes). Pour les autres départements, le régime de couvre-feu à 20 heures est prolongé jusqu’au 20 janvier.
Combien de classes et d’écoles fermées en France ? Selon le ministère de l’Education nationale, à la date du 7 janvier à 13h, 2 structures scolaires (1 collège et 1 lycée) sont fermées ainsi que 9 classes. Il précise également, dans un communiqué du 8 janvier, que 1958 élèves ont été testés positifs au Covid-19 ces 4 derniers jours. Par ailleurs, 345 membres du personnel des établissements scolaires ont été testés positifs ces 4 derniers jours. Pour Jean-Michel Blanquer, ces chiffres sont relativement stables compte tenu de nombre de classes en France.
- Le calendrier scolaire maintenu pour les vacances d’hiver. Ce 5 janvier, Jean-Michel Blanquer avait été interrogé sur Europe 1 au sujet de la situation épidémique, surveillée de près dans les établissements scolaires par le gouvernement depuis la rentrée du 4 janvier. Le ministre de l’Education a rappelé que « le scénario privilégié est toujours de maintenir les calendriers tels qu’ils sont pour que les élèves soient dans la meilleure situation possible« . Pour autant, toutes les décisions se font en fonction de l’évolution de la situation sanitaire en France et « s’il le fallait, on serait capable » de prolonger la durée des vacances d’hiver, a-t-il ajouté. Il avait précisé une nouvelle fois que « le risque de contamination (était) beaucoup plus fort en dehors du cadre scolaire qu’à l’intérieur » avec un taux de contamination de 0,3% au sein des écoles. Ce 6 janvier, le ministère de l’Education nationale a apporté des précisions concernant ce possible allongement des vacances de février. « Le projet de prolonger les vacances de février n’est pas d’actualité (…) Comme l’a indiqué le ministre sur Europe 1, l’école peut certes s’adapter aux évolutions possibles de l’épidémie qui ne seraient pas encore connues, mais le scénario privilégié est celui du maintien des élèves autant que possible en présentiel, toujours dans un objectif éducatif et social, avec l’application du protocole sanitaire nécessaire« , indique le ministère.
- Le gouvernement attentif au milieu scolaire et universitaire. Le directeur général de la Santé Jérôme Salomon s’inquiète aussi du brassage des élèves à l’occasion de la rentrée scolaire. « Les enfants reviennent de différents endroits, en France ou à l’étranger, ça peut rebattre les cartes de la situation épidémiologique » a-t-il déclaré ce 3 janvier au Journal du Dimanche. En outre, les variantes du Covid-19 apparues au Royaume-Uni et en Afrique du Sud « ne sont pas forcément plus dangereuses mais elles sont nettement plus contagieuses. Elles toucheraient aussi davantage les jeunes (…) Il faut donc qu’on soit très attentif au milieu scolaire et universitaire« , prévient-il.
- Quels risques de transmission du Covid à l’école ? L’étude Comcor de l’Institut Pasteur publiée ce 17 décembre a donné des précisions sur les risques de transmission du coronavirus dans une famille lorsqu’un ou des enfants sont scolarisés. L’enquête, menée durant la période de couvre-feu (du 17 au 30 octobre) et lors du confinement partiel depuis le 30 octobre, précise que le risque de contagion est plus élevé avec un enfant en crèche, en maternelle, au collège ou au lycée. « Il est plus fréquent que des personnes prennent dans leurs bras (des enfants en crèche ou en maternelle) », a expliqué le Dr Arnaud Fontanet lors d’une conférence de presse en ligne organisée par l’Institut Pasteur. « Il est difficile d’interpréter l’absence de sur-risque associé aux enfants scolarisés dans le primaire. Il pourrait s’agir de la moindre contagiosité évoquée pour les enfants de moins de 10 ans comparés aux adolescents, moindre contagiosité qui n’opère pas chez les touts petits avec lesquels les contacts physiques avec leurs parents sont probablement plus étroits« , précise l’étude. En revanche, le fait d’avoir des enfants de plus de 11 ans au collège et au lycée accroît le risque de transmission de coronavirus au sein du foyer. Quant aux étudiants de plus de 18 ans, le risque d’infection est plus faible, pour autant, l’enseignement à distance était privilégié et les universités fermées. « Cela s’explique sans doute par le fait que les étudiants suivent en grande majorité les cours à distance« , indique le Dr Arnaud Fontanet. Enfin, selon le rapport, « les enseignants et instituteurs arrivent à se protéger efficacement contre les risques d’infection dans leur environnement professionnel ».
- 500 000 masques transparents pour les crèches et Maisons d’assistants maternels. Dans un communiqué du 17 novembre, la CNAF a annoncé le financement, « à titre exceptionnel » de trois masques transparents pour chaque professionnel des crèches, micro-crèches, et maisons d’assistants maternels. « L’épidémie n’est pas encore derrière nous, je remercie la CNAF d’avoir répondu présent à l’invitation du Gouvernement. Accéder aux visages et aux émotions des adultes qui les entourent au quotidien est un facteur clé du bon développement des jeunes enfants. Aux employeurs désormais de poursuivre cette dynamique » a déclaré Adrien Taquet.
- Revalorisation des professeurs. Dans un communiqué du 16 novembre, le ministère de l’Education a confirmé la revalorisation du métier et du salaire des enseignants, dans le cadre du Grenelle de l’éducation. Parmi les principales mesures : une prime d’activité à hauteur de 100 euros pour les professeurs débutants, 150 euros de prime d’équipement informatique, et une augmentation des directeurs d’écoles de 450 euros.
Universités : quel protocole pour les étudiants ?
Ce 14 janvier, la ministre de l’Enseignement Supérieur a précisé dans Télématin que ses services travaillaient actuellement avec les établissements pour « faire revenir plus d’étudiants » dans les universités « tout en garantissant leur sécurité et sans faire repartir l’épidémie« . « Nous allons tout faire pour que leur deuxième semestre soit le plus normal possible (…) Ils pourront tous revenir en groupes restreints, en demie jauge ou en demie journée« , a ajouté Frédérique Vidal. Le 17 décembre, elle avait donné des précisions concernant le retour partiel des étudiants dans les universités début janvier. « L’objectif est qu’on puisse reprendre le présentiel dès début janvier, entre le 4 et le 11 janvier (…) mais pas pour tout le monde, pas à 100%« , avait expliqué Frédérique Vidal sur RMC qui ajoutait que la priorité serait donnée « aux publics les plus fragiles« . « Les autres resteront à la maison« , indiquait aussi la ministre qui tenait à préciser qu’il fallait rester « extrêmement vigilants vis-à-vis de l’épidémie de Covid-19« . Ce 4 décembre, Emmanuel Macron avait indiqué, lors d’une interview accordée au média en ligne Brut qu’il serait possible d’organiser « davantage de TD en présentiel, de reprendre peut-être, si les chiffres sont bons, des cours début janvier, mais en demi-amphi », avait expliqué le chef de l’Etat qui ne regrettait pas d’avoir initialement retardé cette réouverture. « Les universités sont des lieux de très grande circulation avec beaucoup de lieux de vie commune (…), on est plus grand (…) et on peut donc mieux apprendre en non-présentiel », avait expliqué Emmanuel Macron.
Ce 10 décembre, Jean Castex a apporté des précisions lors d’une conférence de presse. « Nous avons décidé de travailler, sauf s’il y a une situation épidémique épouvantable dès le début du mois de janvier à pouvoir reprendre, évidemment dans le cadre de protocole sanitaire renforcé, l’enseignement en présentiel (…) pour des étudiants ciblés, notamment des première et deuxième années, mais beaucoup d’étudiants étrangers ou internationaux« , a précisé le Premier Ministre. Jean Castex s’est aussi dit « très attentif » concernant les étudiants qui se trouvent « dans une situation psychologique très difficile«
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