Comment vivre en green ?

Acheter en vrac, trier ses déchets et réduire sa consommation numérique… Tout le monde en rêve oui, mais comment ? On vous dit tout.

5698 kilos. C’est le poids de déchets qu’un Français rejette chaque année. « Par foyer ce poids peut atteindre celui d’un éléphant », affirme Marie Gravier, bénévole à l’association « la maison du zéro déchet ». Ce chiffe concerne tous les détritus qui finissent à la déchetterie, les recyclables et les ménagers. Parmi les déchets ménagers, un tiers pourraient être supprimés : composés d’épluchures de fruits et légumes et de feuilles mortes, ces déchets organiques seraient utiles en compost pour favoriser la pousse des plantes… Autre piste pour ceux qui n’ont pas de potager : acheter ses produits en vrac, comme les pâtes, le riz, les fruits et légumes et d’utiliser des sacs en tissu. « Moins de déchets entreront chez vous », affirme-t-elle. Un mode de vie sans déchets passe par la cuisine mais aussi par la salle de bains : avec cotons réutilisables, savons, shampoings solides, et toutes les alternatives écologiques, de la cup à la culotte, qui permettent de réduire sa consommation de serviettes hygiéniques et de tampons.

L’importance du tri sélectif

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« Il y a vingt ans, on comptait vingt % de recyclable et quatre-vingt pourcent d’ordures ménagères. Vingt plus tard la tendance change », assure Philippe Herdebault, responsable de l’activité tri Veolia d’Amiens. « Le meilleur emballage c’est celui qu’on ne produit pas, mais on ne peut pas toujours acheter en vrac », poursuit-il, avant d’expliquer comment trier : on privilégie les bouteilles en plastique mate, qui se recyclent plus facilement. A contrario, les bouteilles brillantes ne se recyclent pas. Pour les emballages plastiques souples ? Il suffit de les frotter entre ses mains : si le son est « doux », cela signifie que le sachet est recyclable mais s’il est « craquant », l’emballage contient des matières non recyclables. C’est le cas de nombreux sachets de pâtes. La couleur des barquettes en plastique est aussi un élément à prendre en compte. Un plastique transparent ou dont la couleur est claire sera plus facilement trié tandis que les plastiques sombres seront difficilement captés par les robots et envoyés dans la filière recyclage.  Mais le zéro déchet et la préservation de l’environnement passent aussi par la technologie.

Réduire sa consommation numérique

« Le numérique représente 4% des émissions globales à effet de serre », explique Céline Lescop, ingénieure en informatique et contributrice aux travaux sur la sobriété numérique de « The Shift Project ». Cette consommation numérique est plus importante que l’aérien et ces émissions sont en croissance. « De 9% par an, ce qui est conséquent alors qu’on doit réduire les émissions de gaz à effet de serre de manière significative », poursuit-elle. Réduire son renouvellement d’appareils numériques, réparer et recycler ses outils de travail sont des premiers pas pour limiter sa consommation. « La box dépense énormément, il faut l’éteindre la nuit », recommande Céline Lescop. Il est préférable d’utiliser un moteur de recherche vert. Ecosia, moteur de recherche allemand reverse 80% de ses bénéfices à des ONG qui plantent des arbres en Afrique et en Amérique du Sud. Les recherches faites via Ecosia sont alimentées par de l’énergie renouvelable. Les arbres plantés absorbent un kilo de CO2 de l’atmosphère lorsqu’une recherche internet est faite. A vos marques, prêts, triez !

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