Alzheimer : ces six bonnes habitudes pourraient réduire le risque de démence, selon une nouvelle étude
Selon une nouvelle étude, certaines bons réflexes nous permettent de réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer. Pas de recette miracle, mais des gestes simples à adopter au quotidien pour mettre toutes les chances de notre côté !
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La maladie d’Alzheimer est une affection neurodégénérative qui touche 900.000 personnes en France et entraîne la détérioration progressive des cellules nerveuses et une démence. Près de 225.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année et pourtant, il n’existe à ce jour aucun traitement permettant de prévenir ou traiter la maladie. La faute à un diagnostic trop tardif. D’après une nouvelle étude, publiée dans la revue médicale British Medical Journal (BMJ), adopter un mode de vie sain, basé sur six facteurs essentiels pourrait nous aider à limiter les risques.
Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs du Centre national des troubles neurologiques de Pékin, en Chine ont suivi plus de 29.000 participants âgés de plus de 60 ans avec une fonction cognitive normale pendant dix ans. Les habitudes de vie de ces derniers ont été évaluées tout au long de l’étude et ont été classées en trois groupes sur la base de six facteurs : groupes favorables, moyens et défavorables. Résultat, au bout de dix ans, les participants du groupe favorable et ceux du groupe moyen avaient un déclin de la mémoire plus lent que ceux du groupe défavorable.
Les six bonnes habitudes à adopter pour se protéger de la maladie d’Alzheimer
Ces facteurs sont bien connus et protègent aussi les seniors d’autres pathologies.
Une alimentation saine et équilibrée
Il s’agit avant tout d’adopter une alimentation saine et équilibrée. D’après l’étude, cela signifie d’intégrer au moins 7 des 12 catégories d’aliments recommandés : fruits, légumes, poisson, viande, produits laitiers, sel, huile, œufs, céréales, légumineuses, noix et thé. On le rappelle, le régime méditerranéen est associé avec un risque inférieur de développer une maladie d’Alzheimer, ou même de présenter une perte des facultés cognitives.
Une activité physique régulière
Second point : la pratique d’une activité physique régulière. Pour les chercheurs, il s’agit de pratiquer au minimum 150 minutes d’activité physique modérée ou 75 minutes d’intensité vigoureuse par semaine. L’idée est d’améliorer son activité cardiovasculaire, grâce à la marche, la natation voire grâce aux activités comme le ménage ou le jardinage.
Avoir une vie sociale active
Garder le contact est aussi une façon de stimuler sa mémoire. Il est donc recommandé de rendre visite à vos proches au moins deux fois par semaine. Alors, on discute avec les voisines, on fréquente des associations, on s’inscrit à des activités…
Stimuler son cerveau
La Ligue européenne contre la maladie d’Alzheimer conseille de considérer son cerveau comme un muscle et de l’exercer toute la vie pour qu’il reste efficace : « Plus le cerveau est sollicité, plus les synapses se forment et relient entre elles les cellules nerveuses ». Les auteurs de cette nouvelle étude établissent le même constat. Pour prévenir la démence, on joue aux cartes, on voyage, on fait des sudokus ou des mots croisés ou on joue à des jeux de société… Vous l’aurez donc compris, bousculez vos habitudes, soyez curieux et adonnez-vous à de nouvelles activités.
Ne pas fumer
Si le tabac est le premier facteur de risque de cancer du poumon, ce dernier n’est pas non plus le meilleur ami de votre mémoire. Pour limiter les risques de démence, mieux vaut donc ne pas allumer de cigarettes.
Ne pas boire d’alcool
Dernier point, et pas des plus surprenants : la consommation d’alcool. Mieux vaut lever le pied pour se protéger des pertes de mémoire.
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