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VIDEO – Najoua Belyzel agressée sexuellement à 10 ans par son médecin : son témoignage glaçant
Sur Non Stop People ce mardi 2 février, Najoua Belyzel a révélé avoir subi des attouchements durant son enfance. Son « bourreau » n’était autre que son médecin traitant.
Comme d’autres victimes avant elle, Najoua Belyzel s’est confiée sur une période traumatisante de son enfance. Invitée de l’émission de Jordan de Luxe sur Non Stop People, ce lundi 1er février, la chanteuse a révélé avoir subi des actes déplacés de la part de son médecin de famille de ses 10 à ses 13 ans. « J’ai subi des attouchements sexuels. Il n’y a pas eu de suite [judiciaire] parce que cette personne-là s’est donnée la mort par la suite », a confié l’interprète du titre Je ferme les yeux.
Avant de mettre fin à ses jours, le médecin en question était proche de la famille de sa victime. « Il avait une sorte d’emprise sur ma famille aussi. Il appelait mes parents pour savoir si j’allais bien parce que je n’étais pas venue au dernier rendez-vous. Même un rhume était un prétexte pour que je me retrouve dans son cabinet (…) À chaque fois, il trouvait quelque chose », a-t-elle révélé. Et de poursuivre : « Lorsque je me retrouvais dans son cabinet, au départ, c’était une consultation tout à fait normale, et ça se terminait dans la culotte parce que je souffrais d’énurésie mentale, ‘le pipi au lit tardif’. Puis, il a trouvé autre chose, une scoliose. »
« Il était sur écoute depuis des années »
C’est finalement en 2004 que Najoua Belyzel a découvert qu’elle n’était pas la seule victime de ce médecin. D’autres jeunes filles ont subi des attouchements. « Je me retrouve au tribunal de Nancy. On me raconte tout ce qu’il a fait. Il était sur écoute depuis des années, il a violé sa fille pendant de nombreuses années et d’autres filles. Ses victimes, ce ne sont que des enfants d’immigrés dont la sexualité est taboue. Un jour, il a été arrêté, mis en prison et il s’est pendu avec une ceinture », a-t-elle conclu. Des années plus tard, l’artiste a dénoncé les actes de son « bourreau » dans l’un de ses titres. « Le titre correspond au nom du médecin. On a juste modifié l’orthographe. Je le nomme sans le nommer. À l’époque, ma maison de disque m’a dit de ne pas trop parler de ça. Ce n’était pas un sujet qu’il fallait que je mette en avant. (…) Quelque part, c’est de la censure », a-t-elle conclu.
Crédits photos : Capture d’écran Non Stop People
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