"Neuf meufs" au bord du désir, la série survoltée d'Emma de Caunes

Mademoiselle Agnès, Sarah Suco, Aïssa Maïga… Toutes incarnent, dans ce programme diffusé sur Canal + dès le 15 février, neuf occupantes d’un même immeuble parisien. Emma de Caunes s’est glissée derrière la caméra pour aborder, à travers une poignée d’instantanés, la thématique du désir.

Violences conjugales, éveil à la sexualité, rupture, adultère… Telles sont les thématiques abordées par Emma de Caunes et son coauteur Diastème dans leur série Neuf meufs, diffusée dès le 15 février sur Canal +. Mais il est un sujet qui unit tout particulièrement leur galerie de personnages : celui du désir. «Le désir inassouvi, le désir frustré, celui qu’on assume, ou pas, qu’on refoule, celui qui nous surprend, celui qu’on accueille avec joie, celui qui naît, celui qui a disparu…», énumère la réalisatrice de 44 ans. La comédienne signe ici sa première série, dont les épisodes sont consacrés aux habitantes d’un même immeuble parisien. La bande-annonce du programme a d’ores et déjà été dévoilées par la chaîne française, le 2 février.

Un jour, neuf histoires

À travers cette série, Emma de Caunes relate «neuf histoires, ayant toutes un rapport avec les femmes que l’on peut croiser dans nos vies, avec leurs petits travers, avec leurs coups de malchance, avec l’air du temps». On y rencontre Charlie (Camille Rutherford), une Anglaise qui a choisi Paris pour venir rompre avec son compagnon, consolée par un chaleureux Philippe Katerine. Ou encore Framboise (Marie Bunel), qui n’a pas tout à fait tiré un trait sur une histoire passée, et Lola (Solène Rigot), victime d’un chagrin d’amour.

Mais aussi Violette (Mademoiselle Agnès), point de départ de cette folle aventure. Objet d’un précédent court-métrage, cette mère de famille est confrontée aux questions pressantes de sa fille adolescente, curieuse d’en savoir plus sur la sexualité. Autant de questions universelles, examinées par le prisme de ces instantanés, extraits d’une journée dans la vie de neuf femmes pas si éloignées les unes des autres. Et contrairement aux idées reçues, ce programme n’est pas destiné qu’à un public féminin, souligne la réalisatrice. Il y a même fort à parier que chacun y reconnaîtra un peu de soi.

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