Membre de la "Fonky Family", mythique groupe de rap, il révèle être atteint d'une maladie incurable et a exaucé son dernier voeu !

Connu pour avoir été membre de la Fonky Family pendant des années, le rappeur Pone est atteint par la maladie de Charcot depuis 2015. Grâce à un outil informatique innovant, l’ancien écrivain et compositeur de 50 ans, sort aujourd’hui un livre écrit "avec ses yeux".

En 1994, la Fonky Family, un groupe de rap et hip-hop formé par Rat Luciano, Sat l’Artificier, Don Choa, Menzo, Pone, Fel et DJ Djel se lançait sur le devant de la scène. En 1997, le premier album du groupe intitulé « Si Dieu veut… » sort et c’est Pone de son vrai nom Guilhem Gallart qui produit ce disque qui sera un véritable succès. Rappeur, écrivain et producteur de musique, Pone interviendra sur l’ensemble de la discographie du groupe marseillais mais aussi en tant que producteur indépendant pour d’autres artistes (par exemple sur le titre « Hold up » du groupe 113 ou « Darwah » pour Rohff).

Retombé légèrement dans l’anonymat depuis la dissolution du groupe en 2007, Pone fait aujourd’hui la une de l’actualité. Depuis 2015, celui qui est aujourd’hui âgé de 50 ans est atteint de la maladie de Charcot (sclérose latérale amyotrophie), un diagnostic posé après une série d’examens alors qu’il était sujet à d’importants soucis de santé. Un concert a d’ailleurs été organisé en septembre 2015, pour le soutenir dans sa maladie.

Très actif dans la campagne de sensibilisation sur cette maladie, Pone a présenté en 2018, le site « La SLA pour les nuls ». Il y a quelques jours, bien que paralysé, l’ancienne star du rap a sorti un livre intitulé « Un peu plus loin » entièrement « écrit avec ses yeux » aux éditions Lattès. « Il a un outil informatique, un système de navigation oculaire qui permet de capter le mouvement de ses yeux. Il vise chaque lettre, qui forment des mots et des phrases » a expliqué sa femme Wahiba Gallart pour décrire le processus d’écriture innovant avant de témoigner son « immense fierté ».

Premier soutien de son mari, Wahiba Gallart a également expliqué comment la maladie impacte leur vie de famille : On le vit très bizarrement et très normalement. On se dit que c’est exceptionnel, ce qu’on vit. C’est une vie qui est très cadrée. Nous devons tout anticiper. Mais désormais pour nous, c’est la vie normale. Quand on voit quel est son parcours de vie avant sa maladie, on se dit ce qu’aurait pu être sa vie après sa maladie et ce qu’on en a fait ».

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ES

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