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Marine Le Pen démasquée : « système frauduleux » et « détournements de fonds » dévoilés
De nouveaux éléments à propos de l’affaire ouverte en 2016 sur des soupçons de ‘détournement de fonds publics’ ont été dévoilés dans le Journal du dimanche, ce 16 mai. Après cinq ans d’enquête, Marine Le Pen a été démasquée.
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Marine Le Pen
Après cinq ans d’enquête, le constat est affligeant. Dans le Journal du Dimanche, disponible en kiosque ce 16 mai, de nouveaux éléments d’un rapport de police ont été dévoilés. Ces révélations viennent lever le voile à propos de l’affaire ouverte en 2016 sur des soupçons de « détournement de fonds publics » dans laquelle Marine Le Pen est mise en examen.
D’après le rapport de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, le Rassemblement national « a mis en place un système organisé frauduleux de détournement de fonds européens à son profit, par le biais d’emplois fictifs d’assistants parlementaires. » Dans les 98 pages que comporte le dossier, les enquêteurs ont réuni assez de preuves accablantes contre 17 dirigeants, élus et proches du parti d’extrême droite. Dont Marine Le Pen, la présidente du RN, désignée comme l’instigatrice et la bénéficiaire de ce système. Selon les informations, le montant de la fraude s’élève à 6,8 millions d’euros.
Face aux allégations, le JDD a sollicité Rodolphe Bosselut, l’avocat de Marine Le Pen. Ce dernier a affirmé qu’aucun « système frauduleux » n’a été mis en place. L’avocat attitré du RN a également précisé que « tous les assistants parlementaires au Parlement européen cités dans l’instruction ont travaillé à un moment ou un autre. Nous ne sommes pas dans le cas de Mme Fillon » – en référence aux accusations d’emploi fictif de l’épouse de l’ancien Premier ministre. –
Le RN fait traîner l’affaire
Dans le cadre de l’affaire des assistants du parti d’extrême droite au Parlement européen, le parti de Marine Le Pen a tout fait pour retarder la procédure. Pendant cinq ans, ses avocats ont multiplié les recours pour éviter un procès avant l’élection présidentielle de 2022. Et dernièrement, c’est la Covid-19 qui a fortement ralenti l’activité du Parlement européen. Ainsi, la levée de l’immunité parlementaire de l’eurodéputé du Rassemblement national, Jean-François Jalkh, est restée sans réponse pendant plusieurs mois avant d’être levée en mars, alors que sa mise en examen était l’un des derniers actes de l’enquête. Désormais, les investigations sont closent.
Crédits photos : JB Autissier / Panoramic / Bestimage
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