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« Maréchal Véran » : Laurent Ruquier furieux contre la « dictature de la peur »
Sur le plateau de Quotidien, ce jeudi 6 mai, Laurent Ruquier a fustigé le « politiquement correct » des médias, qui donnent trop de place aux médecins en télé.
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Laurent Ruquier
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Olivier Véran
Comme bon nombre de Français, Laurent Ruquier n’en peut plus de cette vie sous Covid-19 et confinement, devenue leur lot quotidien depuis l’incursion du virus en France. Dans un entretien accordé à TMC, sur le plateau de Quotidien, l’animateur de France 2 s’en est pris à « l’hystérie médiatique sanitaire ». « Voilà ce qu’on vit depuis un an ! Et encore aujourd’hui, il y a des médecins sur les chaînes info qui se sont transformées en hôpitaux, on les voit tout le temps là… C’est hallucinant ! », s’est agacé le présentateur, ce jeudi 6 mai. D’après ce dernier, ce n’est « pas possible » de continuer à reprocher aux Français, libérés depuis ce lundi des contraintes de déplacements, d’être responsables des rebonds épidémiques.
Les médias, annonciateurs de mauvaises nouvelles depuis de nombreux mois d’épidémie, auraient leur rôle à jouer dans le mal-être ambiant. En cause, selon Laurent Ruquier : le « politiquement correct » qui aurait poussé les journalistes à « suivre comme des petits chiens » le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, et le ministre de la Santé, Olivier Véran. Ou plutôt, le « Maréchal Véran », que le taulier de France 2 avait déjà attaqué, le même jour, dans un entretien accordé au Parisien. « Oui ! Tout ce qu’il disait était parole d’évangile. Il n’y avait pas assez de contradiction », a estimé l’animateur d’On est en direct, tout en faisant référence à « la dictature de la peur ». Rappelant qu’il n’est pas « complotiste », l’invité de Yann Barthès a reconnu qu‘il n’a lui-même « jamais » eu peur car il suffirait, selon ses dires, de voir les chiffres « qu’on nous a cachés dans un premier temps ».
« Il faut quand même aussi laisser vivre les gens ! »
Au final, Laurent Ruquier, vacciné et « privilégié », en a ras-le-bol que l’on culpabilise les Français. « La plupart, ce qu’ils vivent ! (…) Moi je suis civique, je porte le masque, mais je râle », a-t-il déclaré, visiblement énervé de supporter cette crise sanitaire sans fin. Avec cette nouvelle sortie ulcérée, l’animateur n’en est pas à son coup d’essai. Dans un précédent entretien accordé à C à Vous, le producteur de 58 ans avait déjà fustigé l’incohérence des mesures gouvernementales. « Il faut quand même aussi laisser vivre les gens et la société. Ce n’est pas possible ce qu’on nous impose ! », s’était-il alors exclamé, en septembre dernier, dans le studio d’Anne-Elisabeth Lemoine. Le message est passé.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Capture d’écran TMC
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