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« Le monde s’effondrait » : les confidences de Mazarine Pingeot, fille cachée de François Mitterrand, sur la révélation de son existence
En novembre 1994, Paris Match révélait, photo à l’appui, l’existence de Mazarine Pingeot, fille cachée de François Mitterrand. « C’était horrible : le monde s’effondrait », s’est souvenue Mazarine Pingeot dans une interview accordée à L’Obs.
Mazarine Pingeot
François Mitterrand
Il y a (bientôt) quarante ans, le 10 mai 1981, François Mitterrand devenait président. Le premier président de gauche de la Vème République. À l’occasion de l’anniversaire de son accession au pouvoir, L’Obs consacre un dossier spécial à l’homme politique, à sa carrière mais aussi à sa vie privée. Vie privée qui est venue bouleverser son deuxième septennat. En novembre 1994, quelques mois avant la fin de son mandat, Paris Match révélait l’existence de Mazarine Pingeot, fille cachée du président, photos à l’appui. La fille d’Anne Pingeot, conservatrice de musée, et de François Mitterrand, avait vingt ans. Née en 1974, à Avignon, le président de la République l’avait reconnue en 1984, devant notaire, gardant cependant son existence cachée. Les rumeurs circulaient depuis longtemps, François Mitterrand avait alors prévenue Mazarine Pingeot : « Prépare-toi », lui avait-il dit, peut-on lire dans L’Obs. Mais, même si elle s’y était préparée, la fille du président a vécu la révélation de son existence comme un véritable bouleversement.
« J’avais l’impression d’une sorte de viol symbolique »
« C’était horrible : le monde s’effondrait« , a confié Mazarine Pingeot à L’Obs. Ajoutant : « Toute ma raison d’être qui était le secret, ce qui faisait mon identité, s’effondrait. Il fallait continuer comme si de rien n’était, mais en réalité, je n’avais plus aucun repère. J’ai mis du temps à vivre avec ça. » Cela a également été violent pour la famille officielle de François Mitterrand, son épouse Danielle Mitterrand et ses deux enfants Jean-Christophe et Gilbert. « Depuis qu’on connaissait son existence et jusqu’à la fin, maman nous disait sans cesse “sa place est parmi nous”, “elle est la bienvenue”, “elle n’est responsable de rien la pauvre chérie” », a révélé Gilbert Mitterrand, continuant : « Je m’inquiétais de ce que pouvait ressentir ma mère face à cette exposition publique. »
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