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« La vie ne s’arrête pas à 60 ou 65 ans » : Bernard Pivot se confie
Dans son ouvrage …Mais la vie continue, paru ce mercredi 6 janvier aux éditions Albin Michel, Bernard Pivot a livré son expérience du grand âge. Sans occulter les tribulations de la vieillesse, le journaliste de 85 ans a recensé les petits plaisirs qu’elle offrait.
A propos de
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Bernard Pivot
La société place la jeunesse sur un piédestal. La vieillesse, associée à une perte d’autonomie, de motricité, à des douleurs ou à des maladies, n’est pas aussi valorisée. Certaines personnes âgées sont alors en proie au mal de vivre. Pourtant, Bernard Pivot ne partage pas de telles craintes. À 85 ans, il croque encore la vie à pleins dents tant qu’il en est encore temps. Son expérience du grand âge l’enchante particulièrement. Dans son ouvrage …Mais la vie continue, paru ce mercredi 6 janvier aux éditions Albin Michel, l’ancien présentateur d’Apostrophes et de Bouillon de culture a alors raconté l’histoire d’un homme de 82 ans. Malgré sa santé déclinante, son personnage jouit encore des petits bonheurs de la vie.
À l’occasion de la parution de son réjouissant récit, Bernard Pivot a accordé un entretien à nos confrères du Parisien, paru en kiosque ce samedi 9 janvier. Le journaliste aurait pu “raconter les souffrances de la vieillesse”. Néanmoins, l’ancien président de l’académie Goncourt préférait “donner aux gens de (son) âge des trucs qui, pourquoi pas, leur permettent de passer une vieillesse un peu plus heureuse”. Avec cet ouvrage, l’écrivain – qui a récemment fait fantasmer Anne-Elisabeth Lemoine – espère alors contribuer à donner une autre image des personnages âgées, comme le font quotidiennement Line Renaud et Hugues Aufray, âgés de 92 et 91 ans. “Plus il y a des vieux dynamiques, créatifs, qui n’ont pas peur de s’afficher dans l’actualité, meilleure c’est pour la réputation des aînés”, s’est-il réjoui. Avant de préciser : “C’est aussi excellent pour les jeunes gens, ça leur montre que la vie ne s’arrête pas à 60 ou 65 ans.”
Il est un “triple confiné”
“J’ai vécu la guerre, les gens avaient besoin de lectures pendant cette période. Peut-être a-t-on eu des réflexes de lecteurs en guerre.” Pendant les deux confinements, Bernard Pivot, dévoreur de livres, a été agréablement surpris. La lecture aurait été considérée comme antidote à l’anxiété. Dans ce même entretien, il a cependant reconnu souffrir de la crise sanitaire. Celui qui reconnaît être un “triple confiné”, parce qu’il “lit” et “écrit beaucoup” chez lui, il s’impatiente de retrouver ses “copains dans les restaurants, les cafés”. “Ensuite, le cinéma, le théâtre, les expositions…”
Article écrit avec la collaboration de l’agence 6Medias
Crédits photos : Jonathan Rebboah / Panoramic / Bestimage
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