Jean-Marc Sylvestre "ne bande plus" et brise un tabou

Le journaliste Jean-Marc Sylvestre, 74 ans, témoigne à coeur ouvert sur une maladie qui touche beaucoup d’hommes: le cancer de la prostate. Il évoque crûment les conséquences de l’opération sur son physique et sa sexualité.

« Je n’ai plus de sperme »

S »il est pris en charge à temps, le cancer de la prostate offre de grandes chances de rémission totale. C’est pour cela que le dépistage de ce cancer est si important. « Mais les traitements peuvent entraîner des incontinences urinaires, des dysfonctions érectiles ou même une incapacité totale à avoir une érection. » explique Jean-Marc Sylvestre dans Le Parisien.

Son choix est vite fait et il se met en quête du meilleur chirurgien qui pourra « lui extraire le crabe sans abîmer mon fusil de chasse » comme il l’écrit dans son livre. Aujourd’hui en rémission complète, il écrit plus loin dans son livre : « Voilà : je ne bande plus. Ma verge est morte, réduite à une vague présence sans vie, sans chaleur, un truc qui pendouille, une peau ridée par où passe l’urine, l’urine et rien d’autre. Je n’ai plus de sperme. »

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D’abord apeuré par l’impuissance sexuelle, il s’est libéré de cette crainte en écrivant ce livre. « L’impossibilité d’en parler s’est traduite par ce livre, c’était la seule solution, pour me libérer et retrouver confiance en moi. » confie-t’il au Parisien, avant d’ajouter qu’il souhaiterait voir le dépistage du cancer de la prostate obligatoire dès 50 ans.

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