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INTERVIEW – Barbara Pravi favorite à l’Eurovision 2021 : « Je n’y prête pas attention »
Ce samedi 22 mai, Barbara Pravi représente la France à la 65e édition du concours de l’Eurovision avec la chanson Voilà. Peu avant le grand jour, elle s’est confiée à Gala.fr.
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Barbara Pravi
Voilà, voilà, voilà… Dès les premières notes du refrain, la chanson nous reste en tête. Barbara Pravi représente la France à la 65e édition du concours de l’Eurovision avec la chanson Voilà, ce samedi 22 mai. La chanteuse de 28 ans, solaire et franche, est en tête du classement des bookmakers et pourrait donc revenir à Paris avec le trophée. Quelques jours avant ce qui sera un moment clé de sa carrière, elle répond aux questions de Gala.fr.
Gala.fr : L’Eurovision, c’est dans quelques jours. Comment vous sentez-vous ?
Barbara Pravi : Là, ça va. J’ai hâte d’être mercredi car ça va s’enchaîner et ça va bouger. Je suis prête.
Gala.fr : Il y a un réel engouement autour de la chanson Voilà. Vous y attendiez-vous ?
Barbara Pravi : Pas du tout. Je crois que j’ai fait la chanson la plus proche de ma réalité, et le reste, on ne peut pas le prévoir. Sinon, ça veut dire qu’on markete notre façon de faire de la musique. On peut espérer, mais pas prévoir.
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Gala.fr : Les classements des bookmakers, y portez-vous attention ?
Barbara Pravi : Pas du tout, et c’est peut-être parce que je suis classée dans les favorites depuis le début, dans le cas contraire, j’y aurais peut-être prêté attention. Moi, ce que je me dis, c’est que cette chanson qui n’est qu’en Français touche les autres, donc l’émotion est internationale.
Gala.fr : Il parait que vous aviez refusé de participer à l’Eurovision par le passé.
Barbara Pravi : C’est pas exactement ça. Quand vient le casting de l’Eurovision, on propose à plusieurs artistes de se présenter, et moi j’avais dit non. J’ai pas refusé de faire l’Eurovision, j’ai simplement pas voulu faire le casting.
Gala.fr : Barbara Pravi est un nom d’artiste. Pouvez-vous nous en expliquer l’histoire ?
Barbara Pravi : Quand j’ai voulu faire de la musique, je voulais un nom de scène donc j’ai demandé à mon grand-père serbe. Je voulais garder mon prénom Barbara, et je voulais un nom qui commençait par un « P », comme mon vrai nom de famille. Il m’a dit : « Pravi, ça veut dire authentique en serbe ». Je trouvais que ça sonnait super bien, il a bien trouvé.
Gala.fr : La France vous découvre mais vous avez déjà une jolie carrière. Un album, un rôle dans une comédie musicale (Un été 44). Tout ça à 28 ans.
Barbara Pravi : Je suis hyper fière, mais pour l’instant, tout ce que je faisais restait très confidentiel. Moi, je veux que ma musique voyage, faire des concerts et avec mes chansons, je n’avais pas eu cette chance. Et l’Eurovision m’apporte cette chance, et le coup d’accélérateur.
Gala.fr : Vous n’hésitez pas à raconter les mauvaises expériences dans le milieu musical. Un manager pas sympathique, un album qui ne vous correspondait pas. C’est rare autant de franchise chez un artiste.
Barbara Pravi : Peut-être… Je ne sais pas faire autrement. Si on me dessine un carré, je ne sais pas rester dedans. Fabriquer de la musique, pour moi, c’est sérieux, il faut de la précision. Les choses qui me dérangent, ou pas d’ailleurs, je suis obligée de les mettre en mots, de les écrire. Si le fait de parler un peu peut aider certaines personnes, tant mieux.
« Que Florent Pagny chante mes mots, c’est dingue »
Gala.fr : Vous composez pour plusieurs artistes. Yannick Noah, Chimène Badi, Jenifer, Florent Pagny. Que ressent-on quand nos mots sont chantés par d’autres ?
Barbara Pravi : C’est surtout que ce sont des gens que j’écoutais quand j’étais petite. Là, de me dire que Florent Pagny chante mes mots sur son prochain album, c’est dingue. Ce sont mes mots, jusqu’à ce que l’autre chante dessus. Tous les artistes cités sont tellement identifiés, on connait leurs voix par coeur, que ce ne sont plus mes chansons au final, et c’est trop chouette.
Gala.fr : Vous avez écrit J’imagine pour la petite Valentina, titre qui a gagné l’Eurovision Junior.
Barbara Pravi : On a gagné grâce à elle, surtout, et toutes les personnes qui ont pu travailler avec elle. (Elle rit)
Gala.fr : Dans Chair, vous parlez d’un avortement traumatisant. Avez-vous conscience que votre chanson, vos mots, ont pu avoir une résonance folle dans la tête de milliers de femmes ?
Barbara Pravi : Non… Mais j’ai conscience que moi, elle m’aide. Si moi, en écrivant une chanson comme ça, je me sens guérie de quelque chose ou en phase de guérison, je me dis que ça aidera d’autres femmes. Quand j’écris, je pense surtout à me faire du bien, à fermer des plaies.
Crédits photos : ITAR TASS / BESTIMAGE
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