Accueil » Célébrités »
Dîners Clandestins – Pierre-Jean Chalençon excédé : « Qu’est-ce que je fous en France ? »
Dans un entretien accordé à L’Obs, Pierre-Jean Chalençon a déploré le tournant qu’avait pris l’affaire dite des dîners clandestins, dont il est accusé d’être l’un des organisateurs.
A propos de
-
Pierre-Jean Chalençon
-
Christophe Leroy
A chaque jour son rebondissement. Depuis plus d’une semaine, la polémique autour des dîners clandestins ne cesse de faire la une des médias. Après une journée passée en garde à vue, Christophe Leroy et Pierre-Jean Chalençon ont chacun exprimé leur point de vue sur la question. Si le chef cuisinier reconnaît volontiers que la fameuse soirée du 1er avril était « une erreur », il semble que le collectionneur d’art ne soit pas tout à fait du même avis. Dans un entretien accordé à L’Obs, ce dernier, qui venait de sortir de son interrogatoire à la Brigade de répression de la délinquance à la personne, a décidé de livrer son propre point de vue sur l’histoire.
« Le chef Christophe Leroy – que je connaissais et qui m’avait invité à des soirées – m’a dit qu’il avait créé un club, qu’il y organisait des repas. Il m’a proposé d’en faire un au palais. (…) Ce soir-là, 24 personnes ont dîné, pour, je crois, 210 euros chacun, dans 600 mètres carrés », a expliqué le collectionneur d’art, désormais soupçonné de « mise en danger de la vie d’autrui » et « soupçons de travail dissimulé ». « L’invitation commençait à 17h30, et c’était terminé à 23h40. Il n’y a pas eu de fête, pas de musique, rien. Je n’ai pas touché un euro sur cette soirée ! Je vais même devoir payer les 500 euros de ménage si ça se trouve ! »
Agacé par le tournant qu’a pris l’affaire, Pierre-Jean Chalençon a de nouveau réaffirmé qu’aucun ministre était présent ce soir-là. « Il n’y en avait pas! Je ne connaissais personne à ce dîner d’ailleurs. J’ai juste dit que j’avais croisé des ministres, lors d’autres repas de ce genre. Ils en font tout le temps les ministres, des repas privés. Mais c’est moi qu’on emmerde ! Je me demande ce que je fous en France. Si je n’aimais pas autant mon pays, je serais parti depuis longtemps« , a répondu l’ex-star de l’émission Affaire conclue.
« Ils se trompent complètement de cible ! »
Rarement dans la demi-mesure, Pierre-Jean Chalençon a comparé sa situation à celle qu’auraient pu vivre d’autres personnes… sous l’Occupation. « J’ai l’impression d’être sous Vichy ! Je n’aurais jamais imaginé devenir, à cause d’un dîner que je n’ai même pas organisé, le mec dont le monde entier parle depuis une semaine. C’est planétaire, de la Chine à Moscou ! Le monde est dingue », a-t-il déploré. Et de décrire sa situation financière : « Je me retrouve avec des ‘gilets jaunes’ en bas de chez moi, mais ils n’ont rien compris ! Ils se trompent complètement de cible ! (…) Je suis endetté, fauché comme les blés. J’ai même été fiché un temps à la Banque de France, je n’ai pas de voiture, pas de baraque à Saint-Tropez, pas de compte en Suisse. »
Alors que le confinement paralyse une partie de l’activité économique, Pierre-Jean Chalençon en dit plus sur le contexte actuel auquel il est confronté. « Ce palais, je l’ai acheté plus de 6 millions d’euros, oui, mais à crédit. Il ne représente pas un train de vie, mais une charge. L’État m’interdit de travailler mais ne nous dédommage pas, je ne reçois pas d’aide. J’ai dû vendre des objets pour faire face« , a-t-il expliqué auprès de L’Obs. « Si je ne peux pas ouvrir vite, je serai bien obligé de le revendre. Je me suis ruiné à être gardien du patrimoine. Que les mythos et la gauche bien-pensante aillent chercher les vrais escrocs là où ils sont. »
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
Autour de
Source: Lire L’Article Complet