"Au bord du gouffre", "atteinte" : Elise Lucet inquiète en pleine réalisation de son reportage sur l'industrie pornographique

Ce jeudi 28 septembre 2023, Elise Lucet sera aux commandes d’un nouveau numéro de "Cash Investigation", dédié à l’industrie des films pornographiques. Invitée sur le plateau du "Buzz TV", la journaliste a fait des confidences sur son enquête compliquée e

Élise Lucet est de retour avec un nouveau numéro de son émission Cash Investigation ce jeudi 28 septembre 2023. Cette fois, la célèbre journaliste a décidé de s’attaquer à l’une des industries les plus lucratives de ces dernières années : la pornographie. « Pornhub et XVideos reçoivent 5 milliards de visiteurs uniques par mois contre 1 milliard pour Netflix ». D’emblée, la journaliste donne le ton en pointant du doigt un business impitoyable et promet une nouvelle enquête choc et révélatrice.

Pour autant, elle veille à ce qu’aucune image dérangeante ne soit diffusée, l’émission étant quand même diffusée à une heure de grande écoute. « On a fait très attention. Avec Marie Maurisse, la réalisatrice de l’enquête, nous voulions que tout le monde puisse regarder ce problème bien en face et qu’on arrête d’en faire un sujet tabou » a assuré Élise Lucet sur le plateau du Buzz TV ce mercredi 27 septembre 2023.

Elise Lucet au coeur d’une enquête choc sur le porno : « On a senti qu’elle était au bord du gouffre »
La journaliste estime même qu’il serait « d’utilité publique » de faire visionner ce documentaire aux adolescents. « Ce qui nous a inquiétés, c’est aussi l’exposition de nos enfants et ados à la violence des images » explique-t-elle avant d’alerter sur les « viols présumés, les scènes qui s’apparentent à une sauvagerie effroyable et le consentement de leur diffusion ».

Élise Lucet fait état d’une génération où le porno serait devenu banal. 51 % des garçons de 12/13 ans et 30 % des filles regardent régulièrement des contenus pornographiques selon l’Arcom. Ce qui représente au total, près de 2,3 millions d’adolescents français par mois. Une normalisation inquiétante chez des adolescents qui utilisent le porno comme un tuto.

La journaliste compatit ensuite pour Marie Maurisse, la journaliste et réalisatrice à l’origine de l’enquête qui, a dû visionner des dizaines d’heures de films X. « À un moment donné, on lui a demandé d’arrêter, de prendre une pause dans son enquête et dans son montage parce qu’on a senti qu’elle était au bord du gouffre, atteinte. […] Elle a consulté un professionnel pour évacuer la violence et l’affreux » déclare-t-elle.

ES 

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