VIDEO Simone Signoret blessée par une remarque d’Yves Montand, elle l’a remis en place de façon magistrale
Benjamin Castaldi était ce dimanche 18 avril parmi les invités de Michel Drucker dans Vivement Dimanche. Auteur du livre Je vous ai tant aimés, il a livré sur le plateau de l’émission quelques souvenirs de Signoret et Montand les deux monstres sacrés du cinéma Français qui étaient ses grands-parents…
Benjamin Castaldi
Simone Signoret
Benjamin Castaldi appartient à une dynastie d’acteurs dont il peut être fier, fils de Jean-Pierre Castaldi et de Catherine Allégret il est aussi le petit-fils de Simone Signoret, et le petit-fils, par alliance d’Yves Montand. De cette enfance auprès de deux monstres sacrés du cinéma Français il a fini par faire un livre témoignage intitulé Je vous ai tant aimés, dans lequel il évoque ses fantômes tant chéris. Invité de Michel Drucker sur le plateau de Vivement Dimanche sur France 2 il a évoqué certains de ses souvenirs et raconté la relation peu commune des deux artistes à la fois amants et rivaux sur le plan artistique…
Montand la provoque, Signoret réplique
« Lui c’était le personnage un peu indépendant de la famille, il arrivait après tout le monde il repartait avant tout le monde, (…) c’était un mec incroyable il était toujours beau, bien habillé, toujours parfait » s’est souvenu Benjamin Castaldi au sujet d’Yves Montand. A contrario sa grand-mère elle « c’était une vraie grand-mère, d’ailleurs elle voulait que je l’appelle Mémé. A mon avis c’était une petite coquetterie de sa part. Elle aimait bien devancer un peu l’âge « , explique-t-il avant d’éclairer le couple formé par ses grands-parents à la lumière d’une anecdote : » C’était une femme amoureuse comme je pense on en voit plus; elle était fascinée par son mec, elle aurait pu tout abandonner pour lui, elle s’est arrêtée de bosser.(…) il aura fallu cette espèce de rivalité entre les deux… un jour Montand lui dit :’ Ecoute Simone c’est bien gentil d’être là mais tu veux pas aller bosser un peu ?‘ Elle était assise sur son canapé – ma grand-mère très jeune s’était mise à tricoter – et elle lui répond : ‘Parce que tu penses que personne ne m’appelle ?‘ Il lui dit : ‘En tout cas pour l’instant le téléphone ne sonne pas’. Elle se lève elle décroche son téléphone elle rappelle un réalisateur et lui dit ‘Finalement pour Thérèse Raquin c’est bon je le fais’ »
Le réalisateur en question c’est Marcel Carné. Simone Signoret ne le sait pas encore mais ce coup de fil va relancer sa carrière. Après ce film tourné en 1953 elle jouera dans Les Diaboliques de Henri-Georges Clouzot, puis La Veuve Couderc, Le Chat, Paris brûle-t-il ? et tant d’autres chefs-d’oeuvres du cinéma avant la consécration suprême, le César de la meilleure actrice en 1978 La vie devant soi. En 1959 Simone Signoret avait également remporté l’Oscar de la meilleure actrice pour Les chemins de la haute ville. En la piquant au vif, Montand avait ainsi rendu le plus grand service possible à la comédienne…
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