Vidéo : Les Bodin’s vous parlent de gastronomie

Les inséparables Vincent Dubois et Jean-Christian Fraiscinet alias Maria et Christian Bodin vous donnent rendez-vous sur M6, jeudi 27 avril à 21h10. En attendant de rire devant leur dernier spectacle « Grandeur Nature », et découvrir leur complicité dans un documentaire retraçant leur parcours, découvrez en vidéo l’interview croisée de ces acolytes !

France Dimanche : Les Bodin’s en cuisine, ça donne quoi ?

Jean-Christian Fraiscinet : La Maria cuisine ! Avec trois fois rien, elle arrive à faire pas grand-chose !

Vincent Dubois : Sa spécialité, un faisan fourré au chevreuil !

FD : On retrouve toujours la table au centre de vos sketchs. Quelle place a-t-elle dans votre vie ?

VD : Une place conséquente ! Je suis un adepte de la 3e mi-temps et un rabelaisien ! Un peu de vin rouge, des amis, une guitare, et du bon à manger.

JCF : Et s’il y a un peu de fromage de chèvre alors, ça peut pas gâter !

VD : Ce n’est pas ce que l’on mange qui compte, mais avec qui on le mange.

JCF : Mais si c’est bon, c’est mieux !

FD : Aimez-vous cuisiner ?

JCF : Vincent ne cuisine pas du tout, moi si ! Je tiens cela de ma mère. Je me débrouille pas mal avec la galette aux pommes de terre. J’adore aussi cuisiner les œufs à la couille d’âne, une vraie spécialité berrichonne ! (Cf. la recette ci-dessous)

VD : Pendant le confinement, j’ai fait des tentatives, ce n’était pas excellent, mais j’y ai pris du plaisir. C’est le plus important !

FD : Quel est votre plat préféré ?

JCF : Le pâté berrichon tiède ou froid avec une petite salade. Vincent aime les cuisses de grenouilles !

FD : Quel est le point commun culinaire entre vous et les Bodin’s ?

JCF et VD : La charcuterie et le fromage. C’est un combat entre nous, car lui est originaire de Touraine, et moi, du Berry. Il y a toujours une concurrence avec les fromages de chèvre ! Nous fabriquons d’ailleurs le sainte-maure dans le spectacle avec notre appareil inventé de toutes pièces ! Ce n’est pas de tout repos.

“Jean-Christian, même lorsqu’il est avec des potes à table et qu’il discute beaucoup, il va finir sa gamelle, c’est une priorité !”

FD : Qui est le plus gourmand de vous deux ?

VD : Pour être pragmatique, Jean-Christian. Même lorsqu’il est avec des potes à table, et qu’il discute beaucoup, il va finir sa gamelle, c’est une priorité ! Pour ma part, il peut m’arriver d’oublier de manger.

FD : Y a-t-il un plat qui vous unit ?

JCF : L’omelette aux champignons de nos régions, un peu baveuse, pas trop sèche. Même Vincent sait la faire !

FD : Quel est votre plus beau souvenir culinaire commun ?

JCF et VD : Nous avons découvert la cuisine thaïlandaise lors du tournage Les Bodin’s en Thaïlande. Nous avons apprécié les mets riches en saveurs, qui ne sont pas gâchés par le pain car, là-bas, il n’y en a pas !

FD : Quel est votre premier souvenir gourmand ?

Christian Bodin : Le téton de ma mère ! Le lait maternel, un peu âcre je me rappelle !

Maria Bodin : Quand je suis née, on était dix ! Ma mère ne pouvait pas m’allaiter, c’était une portée de blaireaux quasiment ! Mon père, pour me faire patienter, m’a donné un petit canard, qu’on appelle chez nous, un sucre avec de la gnôle dessus. J’avais deux jours. Ça m’a fait tomber les dents avant qu’elles poussent ! [Rires.]

FD : Comment arrivez-vous à maintenir une hygiène alimentaire sur les routes ?

JCF : On a la chance dans le spectacle actuel d’avoir un chef de notre région qui nous suit et fait divinement à manger. Toto et Sylvie du restaurant Bellebouche, situé sur les étangs de la Brenne, nous bichonnent tous les soirs.

FD : Y avait-il un plat du dimanche chez vos grands-parents ?

JCF : Nous passions tous nos dimanches chez mon grand-oncle. On adorait le poulet avec la purée dans laquelle on faisait un volcan avec la bonne sauce.

VD : À la maison, c’était le lapin aux pruneaux ou à la moutarde, après la messe.

FD : Quelle est selon vous la recette du bonheur ?

JCF : Le bien-être, entouré d’amis, de plats qu’on aime bien, le tout dans la simplicité.

VD : Faire les choses pour les bonnes raisons !

FD : Y a-t-il un mets que vous ne vous lasserez jamais de manger ?

JCF et VD : Un bon pain, du fromage et du vin rouge.

FD : Quel est votre dessert préféré ?

VD : Les cerises cueillies dans l’arbre.

JCF : Les fraises sans trop de sucre.

FD : Et celui d’hiver, donc ?

VD : Les cerises à l’eau-de-vie. [Rires.]

JCF : Du coing au sirop !

MB : Ah oui ça c’est bon quand t’as la galopinette, qu’on l’appelle chez nous !

Propos recueillis par Jalila CHIQUET

Recette de star

©Viel / Photocuisine

Pour 4 personnes

Difficulté : simple

Coût : faible

Préparation : 40 min

Cuisson : 35 min

Ingrédients

  • 150 g de champignons
  • 150 g de lardons fumés
  • 4 échalotes grises
  • 20 g de farine
  • 40 cl de quincy rouge
  • 8 œufs
  • thym
  • laurier
  • 50 g de beurre
  • sel et poivre noir du moulin
  • ciboulette
  • 8 petites tranches de pain

Pas à pas

  • Laver et couper les champignons en grosses lamelles. Les faire dorer avec les lardons pendant 10 min à feu modéré. Ajouter en fin de cuisson les échalotes épluchées et hachées finement. Saupoudrer ensuite de farine, bien mélanger et laisser cuire encore une minute. Verser le vin rouge, ajouter le thym, le laurier et remuer vivement pour éviter la formation de grumeaux. Laisser mijoter 10 min à feu doux en remuant souvent.
  • Pendant ce temps, porter une casserole d’eau à ébullition et baisser le feu. Casser un œuf dans une louche. La plonger lentement dans l’eau frémissante. Au bout de 30 sec., décoller doucement l’œuf à l’aide d’une spatule et poursuivre la cuisson 2 min 30. Récupérer délicatement l’œuf poché avec une écumoire, le disposer sur une assiette, et couvrir. Répéter l’opération pour chaque œuf.
  • Quand la sauce a réduit tel un velouté, ajouter le beurre coupé en petits dés et assaisonner. Toaster les tranches de pain, les répartir dans 4 assiettes. Poser dessus les œufs, napper de sauce au vin rouge. Ciseler la ciboulette et servir aussitôt.

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