VIDEO. Dans “Falcon Lake”, Charlotte Le Bon parle de sa croyance aux fantômes

C’est pas grave de ne pas y croire.” Mais Charlotte Le Bon, elle, y croit. Elle a toujours romantisé le deuil et la mort pour en faire “quelque chose d’un peu apaisant”, comme elle l’explique. C’est alors naturellement qu’elle a intégré cette idée dans son premier film, Falcon Lake, qu’elle a elle-même réalisé. Même si cela n’a pas vraiment été ajouté tout de suite. “Au début, j’ai fait une première version du scénario qui était beaucoup plus proche de la BD, qui s’appelle ‘Une Sœur’, et, en fait, ce n’était pas bien. Mon scénario n’était pas bon. C’était de la merde.

“J’ai été tentée d’utiliser des trucs qui, moi, me plaisent”

Je n’arrivais pas à trouver de l’argent, donc, à un moment, je me suis juste assise et j’ai réfléchi. Et je me suis demandé pourquoi j’avais envie de faire ce film, pourquoi j’avais envie de faire un film encore sur l’éveil sexuel. C’est un récit, un film sur un récit d’apprentissage et il y en a plein, des films qui ont été faits là-dessus. Je me suis dit : qu’est-ce qui, moi, pourrait faire en sorte que j’arrive à rendre ça un petit peu plus singulier?”, s’est-elle questionnée.

Je pense que la seule façon de rendre quelque chose de singulier, c’est vraiment en s’appropriant une histoire. Donc j’ai été tentée d’utiliser des trucs qui, moi, me plaisent, qui sont des codes qu’on retrouve dans les films de genre, par exemple, parce que j’aime beaucoup les films de genre. Et puis de ramener des petites brides de mon histoire à moi, quoi, de mon enfance, de mon adolescence, de mes craintes, de mes joies, de mes traumas”, ajoute Charlotte Le Bon. 

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