Valérie Bonneton : "J’ai désormais envie de changer de registre"

Tandis qu’on peut la retrouver dans Je vous trouve très beau, vendredi 14 mai à 17 h 20 sur Ciné+ Emotion, l’actrice a prêté sa voix à la mère d’une famille excentrique dans Les Mitchell contre les machines (disponible sur Netflix). L’occasion d’évoquer son rôle… de mère hors écran.

Télé Star : Comment s’est passée votre première expérience de doublage ?

Valérie Bonneton : Quand votre personnage tombe d’un précipice de 30 mètres ou s’accroche à une liane, il faut jouer la situation à fond, comme si on y était. Sinon on n’y croit pas. Ce n’est pas simple mais franchement amusant.

Dans cette famille Mitchell, ils sont tous un peu secoués, non ?

La normalité et la perfection que nous impose notre société, à travers les pubs et les images, me semblent factices. Les gens bizarres, comme les Mitchell, sont à mes yeux bien plus humains et ordinaires. Le film dénonce l’invasion de la technologie dans nos vies… On est trop esclaves de nos smartphones. Et je ne vous parle pas de mes enfants ados. En même temps, mon fils de 20 ans étudie dans l’école de Xavier Niel, alors je ne peux rien dire. Moi qui ne suis pas très forte en ordinateur et qui n’en peux plus de tous ces mots de passe, il m’installe plein de trucs, c’est pratique.

Vous vous débrouillez bien comme maman ?

Pas trop mal, je crois. Mes enfants m’ont offert l’oscar de la meilleure maman ! Il trône depuis trois ou quatre ans sur mon bureau.

Quelle est votre recette ?

J’entoure mes enfants d’amour. Je les ai cadrés tout en respectant leurs choix et en les laissant libres. Il faut aussi montrer l’exemple : bien se comporter, être heureux, s’épanouir dans son travail, avec ses amis… Ça vaut mieux que tous les discours.

Un mot, pour finir, sur Fabienne Lepic de Fais pas ci, fais pas ça. Elle ne vous manque pas ?

Je l’adore. J’étais si heureuse de la retrouver pour cet unitaire de Noël et de chanter du Céline Dion dans la cuisine ! Mais j’ai désormais envie de changer de registre. J’ai pris un plaisir immense à camper la mère dans Eugénie Grandet, de Marc Dugain (sortie prochainement, ndlr). Je me suis aussi lancée dans l’écriture d’un scénario.

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