Un si grand soleil : ce couple auquel on ne s’attendait pas

Johanna et Julien en couple ! C’est la surprise de ce début d’année, y compris pour les interprètes qui ne l’ont pas vue arriver. Cette relation, à découvrir du lundi au vendredi à 20 h 45 sur France 2, s’inscrira-t-elle dans le temps ? Aurore Delplace et Jeremy Banster nous en disent plus.

Lorsqu’Alice et Julien se sont remariés, ils n’envisageaient certainement pas de se séparer, une nouvelle fois, un an et demi plus tard. À peine les papiers du divorce signés, Julien Bastide se console dans les bras de Johanna Lemeur, son ambitieuse avocate, et installe celle-ci dans sa grande maison. Encore déstabilisé par la rupture de ses parents, Arthur vit mal l’arrivée de Johanna. D’ici début mars, de nouveaux rebondissements vont plonger l’avocate dans une affaire compliquée. Ce sera peut-être l’occasion pour Julien de lui témoigner son soutien… ou pas ?

Aurore Delplace : "Johanna veut y croire, elle"

Comment avez-vous accueilli la formation du couple Johanna-Julien ?

Aurore Delplace : Cela m’a surprise parce que ces deux-là n’ont pas toujours eu des rapports cordiaux. Mais ils sont plutôt bien assortis et peuvent avoir des ambitions communes. Plus que Johanna avec Ludo (Folco Marchi), en tout cas !

Comment leur histoire démarre-t-elle ?

Pas extrêmement bien… Elle veut y croire, mais pour Julien, c’est compliqué. Il est hanté par la mort d’Hugues, rattrapé par ses cauchemars, encore fragilisé par sa récente séparation avec Alice… Il repousse Johanna après leur première nuit. Pensant que c’est fini, elle va se consoler dans les bras d’un autre. Et puis, ils se retrouvent. Mais ça va être chaotique.

Pourquoi ?

Julien a des enfants, pas elle. Arthur se montre froid, elle est maladroite avec lui. Ils ont du mal à jouer la partition de la famille recomposée. Et puis, elle sort aussi d’une rupture compliquée. Généralement, les histoires qui suivent sont des pansements qu’un jour ou l’autre, il faut retirer.

Cela signifie-t-il que ça ne durera pas ?

Il est trop tôt pour le dire. Entre leur entourage qui trouve que tout cela est bien rapide et les ennuis judiciaires que Johanna va affronter… Quels ennuis judiciaires ? Pas de spoilers ! Je peux juste dire que Christophe va lui faire un vrai sale coup.

Vous demandez-vous ce que le public va penser de ce nouveau couple ?

Alice et Julien étaient un couple très apprécié du public. Même si Johanna n’est pas responsable de leur rupture, je m’attends quand même à des commentaires peu élogieux. Mais c’était le deal de départ. Le producteur m’avait dit qu’il voulait que Johanna soit le personnage qu’on adore détester. C’est bien parti!

Jeremy Banster : "Je vois ce couple comme une transition"

Télé Star : Quelle a été votre première réaction en apprenant que les auteurs faisaient exploser la famille Bastide ?

Jeremy Banster : J’ai bien compris que le départ de Mélanie Robert (Manon) leur a donné l’idée de rebattre les cartes de cette famille, de les emmener vers d’autres problématiques. J’ai quand même trouvé que leur faire vivre ça un an et demi après le remariage de Julien et Alice, c’était un peu rapide. Avec Maëlle Mietton (Alice), Auguste Yvon (Arthur) et Mélanie Robert, on a tissé des liens très forts. Humainement, c’est dommage.

Cela vous a contrarié ?

Pas contrarié, mais j’avoue avoir été surpris, sur le moment. Ma première réaction était celle d’un enfant : je me suis dit que je perdais des super camarades de jeu. Avec Maëlle, on est des instinctifs. On est très à l’écoute l’un de l’autre , il y a une confiance mutuelle. Maintenant, il faut reconnaître qu’en tant que comédien, c’est très intéressant de changer de partenaires.

Que pensez-vous de ce couple que Julien va désormais former avec Johanna ?

Je le vois comme une transition. Tous les deux sortent d’une séparation. Peut-être leur rencontre sert-elle à combler un vide ? Julien est chef d’entreprise, c’est un père responsable, il ne peut pas faire n’importe quoi. Là, il profite de ce que la vie lui offre tout en restant vigilant.

Et si Johanna voulait un enfant de lui ?

J’imagine que cela va être abordé. Ce serait une suite logique dans une histoire qui vise à se reconstruire. Mais lui, en a-t-il envie ?

Comment jouez-vous les étreintes dans cette période où l’on nous recommande de garder nos distances ?

On est testés sans cesse et, sur le plateau, les réalisateurs cherchent davantage la suggestion. Nous, on joue différemment, le regard se fait plus intense, on raconte nos émotions autrement. Cette période nous oblige à être plus créatifs.

On ne sait rien sur le père de Julien. Le mystère va-t-il être percé ?

J’en serais ravi, ça personnage. La filiation, c’est un sujet qui me passionne. C’était au cœur de mon premier long-métrage, ça le sera dans mon prochain film et ça l’est, en ce moment, dans Meurtre sur les îles du Frioul, que je tourne avec Francis Huster pour France 3. Le rapport fils à père, c’est compliqué. Cela structure et si on se rate, que le père est absent, ça laisse des cicatrices béantes. C’est sur ce fil qu’on joue avec Francis Huster. Nos personnages se déchirent, mais hors plateau c’est un bonheur d’échanger avec lui. On parle théâtre, grands auteurs, beaux textes… La culture nourrit et rend heureux.

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