Trois films en quête d’identité à (re)découvrir en salles

  • Une quinzaine de films, dont la carrière s’était arrêtée en octobre avec le confinement, sont revenus ce mercredi dans les salles.
  • Jusqu’à la fin de la semaine, « 20 Minutes » vous en présente trois par jours.
  • Aujourd’hui, trois films en quête d’identité : « ADN », « Miss », « Garçon chiffon ».

Le meilleur de 2020 au cinéma méritait bien une seconde chance. Des films passionnants sur la quête d’identité, il y en a eu au moins trois cette année, sur des genres et dans des registres très différents : ADN, Miss et Garçon Chiffon éblouissent par leur vigueur et leur sincérité. Peut-être les aviez-vous ratés ? Ils sont ressortis en salle, profitez-en.

Un peu d’« ADN » de Maïwenn à l’origine de toutes ses histoires

Maïwenn signe un film personnel et universel sur le deuil et la recherche de ses origines. On l’imagine rempli d’anecdotes réelles, cet ADN, car c’est peu ou prou son histoire que raconte la réalisatrice. Et non,
comme à son habitude, ce sont des « anecdotes fantasmées » qui sont montrées, des « choses qu’elle aurait aimé vivre », nous a-t-elle confiés à la sortie du film. Qu’importe,
Maïwenn impressionne par la diversité des sentiments que cette histoire, à la fois sincère, intime, drôle et touchante, permet d’éprouver.

Le garçon qui se rêve en « Miss » ne cache rien de sa détermination

Déprogrammé avant le premier confinement, interrompu par le second, revoici Miss, étonnante comédie de mœurs signée
Ruben Alves sur un jeune garçon qui se rêve en
Miss France et va faire tout son possible pour le devenir. « Un personnage libre qui assume sa féminité sans vouloir pour autant devenir une femme », notait le cinéaste à la sortie du film. Comme son interprète, le jeune
Alexandre Wetter, dont le talent est pour beaucoup dans la bonne humeur qui se dégage de cette aventure rocambolesque pleine d’émotion et de rebondissements.

Le « Garçon chiffon » de Nicolas Maury ne cache rien de sa fragilité

Comme ADN, Garçon chiffon n’avait tenu que 24 heures en salle avant le second confinement. 
Nicolas Maury, connu comme acteur de la série Dix pour cent, se met en scène dans un rôle qui lui ressemble, même s’il s’estime lui-même moins agaçant dans la réalité. « C’est un film qui a pour mission de faire du bien et d’apprendre à vivre sa vie en étant bienveillant envers soi-même », précise l’acteur-réalisateur. C’est l’impression qui se dégage de ce premier film où Nicolas Maury semble panser ses plaies de garçon fragile avec un chiffon aussi doux que réconfortant.

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