TPMP : quel ministre a répondu à Cyril Hanouna en plein direct ?
Lundi 3 mai, Cyril Hanouna a contacté Jean-Michel Blanquer sur le plateau de Touche pas à mon poste pour évoquer la mise en place du contrôle continu de mandée par les étudiants qui refusent un examen final de leur année en présentiel. Et le ministre à décroché en plein direct.
C’est une mesure qui ne plaît pas à tout le monde. Lundi 3 mai, Cyril Hanouna recevait dans Touche pas à mon poste plusieurs étudiants venus lancer un appel de détresse à l’attention du ministère de l’Éducation nationale à l’approche des examens de fin d’année. Après une année scolaire affectée par la crise du Covid-19, et des cours qui n’ont pas pu se tenir dans des conditions optimales, les élèves de BTS, de terminale ou encore de Bac Pro réclament la suppression des épreuves et demandent à être évalués sur la base du contrôle continu. Une mesure que n’entend pas mettre en place l’exécutif, attachée aux examens finaux en présentiel, si la situation sanitaire le permet.
Et pour étayer le débat, l’animateur de C8 a appelé l’un des principaux intéressés sur cette question : Jean-Michel Blanquer. C’est en plein direct que le ministre de l’Éducation nationale a répondu à l’appel de Cyril Hanouna, qui a récemment assuré le retour à la rentrée prochaine de TPMP. "Monsieur le ministre on est avec des élèves et cette histoire du contrôle continu pour eux c’est un crève-coeur, ils veulent le contrôle continu, ils ne veulent pas d’examen en présentiel, est-ce que vous allez faire quelque chose ou pas ?", lui a ainsi demandé ce dernier. Ce à quoi Jean-Michel Blanquer n’a pas manqué de répondre.
Jean-Michel Blanquer répond sans détour à Cyril Hanouna
"Oui bien sûr demain je reçois les organisations lycéennes du conseil supérieur de l’éducation pour parler de cela, mais comme vous savez il reste deux épreuves en contrôle terminal, le grand oral d’une part et l’épreuve de philosophie écrite, je suis bien conscient que les élèves n’ont pas pu faire tout le programme cette année, on est en train de regarder comment on va aménager ces épreuves", a-t-il expliqué, ajoutant que dans les jours qui suivent il compte travailler sur la question et "faire encore des aménagements". "On veut de la bienveillance pour les élèves, on veut qu’ils réussissent", a-t-il conclu.
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