Télématin : un chroniqueur historique réagit à la crise au sein de l’émission
Depuis des mois, Télématin traverse une crise sans précédent. Départs, tensions… Un chroniqueur de l’émission de France 2 a réagi dans les colonnes de Télépro.
Télématin traverse une crise sans précédent. Depuis le départ de William Leymergie en 2017, les tensions se sont exacerbées entre les chroniqueurs et le nouvel animateur, Laurent Bignolas. Résultats : ces derniers mois, les départs se sont enchaînés et les langues se sont déliées. Dans les colonnes de Télépro, Frédérick Gersal a expliqué que l’ambiance avait beaucoup changé. "Elle est différente. Il y a eu une rupture, c’est incontestable", a-t-il assuré avant de revenir sur le départ de William Leymergie : "Quelqu’un qui était omniprésent dans cette émission et pour cause il l’a créée, il l’a dirigée et il s’occupait de tout. Il était présent à toutes les strates et à tous les niveaux. Quand il est parti, au bout de 30 ans, il y a quelques jalons qui ont dû être bougés. Ca, c’est incontestable".
"Après il y a eu effectivement quelques soucis en ce qui concerne certains contrats, ça a été compliqué", a ajouté Frédérick Gersal, en évoquant "des problèmes contractuels principalement" et non pas des "problèmes humains". Et si certains ont préféré partir de l’émission, ce n’est pas son cas. "Je suis là et toujours là et c’est un souhait. Je travaille avec Laurent Bignolas, je travaille très bien avec lui. C’est un type cultivé. Moi, c’est ce dont j’ai besoin en face de moi", confie le chroniqueur auprès de Télépro. Et de poursuivre : "Après, que des gens ne se soient pas entendus avec lui, je peux le comprendre très bien. Et que le bouleversement ait été tel… Ca a été un séisme, il faut bien le dire, après 30 ans de présence d’un patron omniprésent. C’était compliqué de tourner la page et de s’atteler avec un nouveau présentateur, qui de surcroît n’est pas producteur et n’est pas réalisateur de l’émission".
Laurent Bignolas : "On ne peut pas travailler sans la confiance"
Dans les colonnes du Parisien il y a quelques semaines, Laurent Bignolas revenait sur son arrivée dans Télématin : "J’ai pris la place qu’on me laissait. Pendant un an et demi, j’ai été sans arrêt sur la défensive, à chercher qui me mettait des coups de couteau dans le dos, assurait le présentateur de l’émission de France 2. On ne peut pas travailler sans la confiance. Je n’avais pas d’alliés, pas d’amis. C’est dur. Petit à petit, j’ai été plus proche des uns et des autres, qui se sont ouverts. Je me ressemble davantage à l’antenne, je me sens plus souriant. Personne ne m’enlèvera la joie de vivre." Il ajoutait : "On venait à l’antenne faire sa prestation dans une bonne ambiance, et on repartait. Je n’ai pas à juger, je ne l’ai pas vécu. Il fallait reprendre le bon aiguillage. La prise de conscience a fait du mal à certains qui s’en sont plaint".
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