Stéphane Bern : "J’arrive à un âge où j’ai envie de m’amuser"
Qui mieux que « Monsieur Patrimoine » pouvait jouer les guests dans la quatrième saison de L’Art du crime ? Stéphane revient sur ce nouveau personnage, à découvrir vendredi 7 mai à 21 h 05 sur France 2, et son envie de creuser son sillon d’acteur.
Télé Star : L’Art du crime est une série qui ne pouvait échapper au défenseur du patrimoine que vous êtes. Comment vous êtes-vous retrouvé à jouer les guests ?
Stéphane Bern : Je connais bien le producteur. J’ai accepté sans même lire le scénario ! Le génie de L’Art du crime, c’est surtout ce duo qui marche formidablement bien : une historienne de l’art interprétée par Éléonore Bernheim, alias Florence Chassagne, et un capitaine de police campé par Nicolas Gob. Grâce aux intrigues policières, c’est lui qui nous amène aux œuvres et fait venir un public qui y serait peut-être réfractaire.
Ce rôle participe-t-il de votre engagement pour la sauvegarde du patrimoine ?
Ce serait très flatteur de vous dire « oui » mais ça serait mentir. Je ne me suis pas dit que j’allais participer à une mission pour faire aimer Van Gogh ! (à qui l’épisode est consacré, ndlr). Soyons humbles : je ne fais que jouer mon propre personnage, celui d’un animateur de télévision dont le conseiller historique se fait assassiner. En réalité, je me sens comme Florence Chassagne. Je suis d’abord un passionné. Or, on ne fait aimer les choses que lorsque l’on se prend de passion pour elles.
Depuis Meurtres en Lorraine, vous enchaînez les projets de fictions. Prendriez-vous goût à l’art du jeu ?
C’est vrai. Juste après L’Art du crime, j’ai fait un unitaire pour France 3. Pour l’honneur d’un fils est un drame où j’interprète un commandant sur une base aérienne. Et, dès le 15 juin, je tourne ce qui pourrait être le pilote d’une série pour France Télévisions, Bellefond, dans lequel je joue un juge.
Comment casez-vous ces projets dans un emploi du temps déjà surchargé ?
J’arrive à un âge où j’ai envie de m’amuser. Honnêtement, c’est la dernière ligne droite, l’ultime étape de ma vie où je peux vraiment prendre des risques.
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