Réouverture des salles : Roselyne Bachelot annonce une nouvelle enveloppe de 150 millions d'aides
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a annoncé mardi une nouvelle enveloppe de près de 150 millions d’euros pour aider les secteurs du cinéma et du spectacle vivant dans la phase de réouverture de leurs salles. Cette rallonge s’ajoute aux 11 milliards d’euros déboursés pour la culture depuis le début de l’épidémie. « C’est une nouvelle enveloppe et les opérateurs nous présenteront les difficultés qu’ils rencontrent et les aides qu’ils demanderont », a-t-elle déclaré sur RTL. « Tout cela s’ajoute à tout un panel d’aides », a-t-elle souligné, précisant que les musées ne sont pas concernés par ce dispositif: « les musées ont des aides particulières ».
80 millions pour le cinéma
Le secteur du cinéma bénéficiera de 80 millions d’euros d’aides supplémentaires, dont 60 M pour les exploitants de salles et 20 M pour les entreprises de production et de distribution, a précisé un communiqué de la rue de Valois.
Le spectacle vivant musical bénéficiera de 38 M d’euros supplémentaires qui viendront notamment abonder le fonds de compensation, billetterie créé par le Centre national de la Musique, et qui vise à tenir compte de la réduction des jauges.
15 millions pour le théâtre public, 15 millions pour le théâtre privé
Le théâtre privé bénéficiera de 15 M d’euros. Quant au secteur du spectacle subventionné en région, il recevra également 15 M d’euros pour faire face aux différentes contraintes sanitaires mises en place à la réouverture des salles.
Ces mesures s’ajoutent au plan de relance et aux crédits budgétaires mobilisés dans la loi de finances pour 2021. Elles viennent aussi compléter des dispositifs d’aides annoncés les 11 mars et 12 mai, en faveur de la création et de l’emploi artistique et culturel, et du soutien à l’intermittence notamment.
Occupations des théâtres : « des militants qui n’ont plus rien à voir avec les lieux culturels »
Interrogée sur les occupations de théâtres, qui se poursuivent, Mme Bachelot a exprimé son incompréhension: « on pouvait comprendre la colère sur la demande de réouverture. La réouverture maintenant, c’est demain. (…) Il serait incompréhensible que finalement cette responsabilité qui est la leur ne soit pas mise en oeuvre ». « J’ai l’impression qu’il y a aussi parfois dans ces lieux de culture des militants qui ne sont plus du monde de la culture et qui expriment des revendications qui n’ont plus rien à voir avec les lieux culturels », a-t-elle observé.
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