Raphaël de Casabianca et Vianney : ces hôtes très tactiles qui les ont surpris en Ethiopie

Pour son quatrième opus de Rendez-vous en terre inconnue, à découvrir sur France 2 mardi 25 mai à 21 h 05, Raphaël de Casabianca a pris la direction de l’Éthiopie en compagnie de Vianney. Tourné début janvier, ce voyage nous propulse loin de la crise sanitaire.

Télé Star : Comment ce tournage en temps de Covid s’est-il organisé ?

RAPHAËL DE CASABIANCA : On avait tous très peur qu’un membre de l’équipe soit contaminé ou cas contact. La production a donc décidé – ce qui a un certain coût – de mettre en place une «équipe B». Si quelqu’un était testé positif, ou au moindre doute, une autre personne pouvait donc prendre la relève. Et évidemment, tout le monde était testé très régulièrement. Seuls le réalisateur Pierre Stine, Vianney et moi-même n’avions pas le droit à l’erreur. Si bien que nos vacances familiales en ont pâti puisque nous partions le 1er janvier. J’étais presque à l’isolement. Je ne voulais pas prendre de risque avant le départ.

Le peuple Afar qui vous a accueillis a-t-il également été soumis à des tests avant votre arrivée ?

Je ne sais pas mais j’en doute. On s’est retrouvés dans un monde où la Covid n’existait pas, le village le plus proche étant à trois jours de dromadaire. Cela nous a paru extrêmement étrange lorsque nous sommes arrivés. Pas de masques, pas de conscience que nous traversons une épidémie mondiale. Ce sentiment de liberté était grisant. Ce qui ne nous a pas empêchés d’être testés au milieu du voyage et au départ. Et comme toujours, il y avait un médecin-urgentiste avec nous.

Ce n’était donc pas un sujet ?

Non. On avait tellement de choses à apprendre d’eux. Mais nous n’aurions pris aucun risque. Là, nous avons des tournages qui ont été annulés, notamment au mois de mai, soit parce que le pays ne voulait pas nous accueillir, soit parce que c’était périlleux. En septembre, lorsque j’ai tourné dans les Pyrénées avec Ahmed Sylla, c’était plus dangereux qu’en Éthiopie, où on était plus inquiets de la situation dans certaines régions que par la Covid.

Vos hôtes, Humed, Habib et Mohammed, sont très tactiles, ce dont on n’a plus l’habitude depuis un an. Comment l’avez-vous vécu ?

C’était dingue. On a pu s’embrasser, se toucher, se regarder. J’espère que ce numéro sera une belle parenthèse pour les téléspectateurs. Ça fait du bien de revenir à l’essentiel. On était hyper étonnés avec Vianney de voir que les hommes s’embrassent tous sur les bras et se donnent la main. C’est très touchant et cela a permis de briser la glace rapidement, puisqu’ils nous ont invités à faire comme eux. D’une certaine manière, ils nous "validaient". C’étaient de beaux moments, très naturels.

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