Qui est John Clark, le héros incarné par Michael B. Jordan?
- En 1993, le maître du roman d’espionnage Tom Clancy a créé le personnage de John Clark.
- Michael B. Jordan l’incarne dans « Sans aucun doute » de Stefano Sollima où le héros veut venger sa famille tuée par un commando.
- L’approche réaliste de la mise en scène donne une grande crédibilité à un scénario modernisé.
De Black Panther à
Tom Clancy,
Michael B. Jordan fait le grand écart. L’acteur est l’homme de la situation quand il s’agit d’action. Il le prouve encore dans Sans aucun remords, excellent thriller d’espionnage de Stefano Sollima. Ce film aurait dû sortir en salle, mais, pandémie oblige, c’est sur Amazon Prime Vidéo qu’il est disponible ce vendredi. On y découvre les origines de
John Clark, l’un des héros les plus populaires créés par le maître du roman d’espionnage américain, décédé en 2013.
Un coup de jeune pour John Clark
Quand le film commence, ce dernier s’appelle encore John Kelly et n’est pas encore l’ami du légendaire Jack Ryan. Cet agent des forces spéciales va bientôt subir une attaque qui va coûter la vie à sa femme et à sa fille à naître. De quoi le mettre très très en colère. « Je voulais le représenter comme un être humain pas comme un superhéros », déclare le réalisateur à Variety.
C’est en 1993 que Tom Clancy a signé le roman Sans aucun remords. Cette adaptation a modernisé l’intrigue en confrontant héros à des Russes brutaux. Taylor Sheridan (Wind River) s’est allié à Will Staples (Mission : Impossible – Rogue Nation) pour donner un coup de jeune à ces aventures qui demeurent dans l’esprit du roman à défaut de le respecter à la lettre.
Dans la peau de Willem Dafoe
Avant d’être incarné par Michael B. Jordan, le personnage de John Clark avait été joué par Willem Dafoe dans Danger immédiat (1994) et
Liev Schreiber dans La Somme de toutes les peurs (2002). Michael B. Jordan lui apporte une dimension supplémentaire fragile et menaçante à la fois. Doux comme un agneau avec son épouse, il est d’autant plus crédible dans l’action qu’il effectue ses cascades lui-même.
Dans son camp se trouvent des Américains incarnés par Jamie Bell, Guy Pearce et surtout l’étonnante Jodie Turner-Smith, comédienne androgyne qui s’impose dans une distribution principalement masculine. Michael B. Jordan leur laisse de la place pour exister dans cette suite de scènes époustouflantes qui le met particulièrement en valeur. Avion immergé ou immeuble pris d’assaut son leur terrain de jeu.
John Clark de retour
John Clark ne serait pas aussi convaincant sans la mise en scène de Stefano Sollina. Le réalisateur de Suburra, de la suite de Sicario et d’épisodes des séries ZeroZeroZero et Gomorra apporte un cachet de réalisme stupéfiant à ces enjeux internationaux gérés par des gents félons. De quoi faire espérer que la suite Rainbow Six sera aussi excitante que ce premier opus.
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