Plan B (TF1) Julie de Bona : "J’ai été totalement retournée par cette histoire"

Dans cette nouvelle série, entre drame familial et science-fiction, elle est une maman prête à tout, même à remonter le temps, pour empêcher le suicide de sa fille.

Cette fiction, Plan B, est une vraie claque… 

Julie de Bona : Elle l’a été pour moi aussi. Et les téléspectateurs ne sont pas au bout de leur peine. On a du mal à s’en remettre, dans le bon sens du terme. Elle bouleverse et renverse. 

Florence, votre personnage, doit faire face au suicide de sa fille de 15 ans, jusqu’à l’arrivée de l’agence Plan B dans sa vie… 

On a l’impression que Florence se fait abuser par Caterina Murino (Ève Lalande), qui vient lui parler de cette agence : en quelques secondes, Florence paye une somme folle. C’en est indécent. Pourtant, cette agence existe, mais elle est un prétexte à un voyage émotionnel puissant. On n’est pas dans Retour vers le futur, la série n’explique pas comment Florence retourne dans le passé. Ce n’est pas le but, c’est simplement le fil conducteur. Or, Florence va faire plusieurs voyages dans le temps. 

Cette série, c’est également un grand cri d’amour pour toutes les mamans qui tentent de mener de front leur vie familiale, leur vie professionnelle et leur vie de femme… 

Exactement. Au début de la série, Florence est un modèle de réussite : c’est une femme libre, qui a un job passionnant, qui s’occupe d’une association. Elle a deux enfants merveilleux, a réussi son divorce et couche avec un mec plus jeune qu’elle. Tout va bien, jusqu’à ce qu’elle comprenne que sa fille s’est suicidée. C’est une remise en cause totale : où a-t-elle fait une erreur ? Qu’est-ce qu’il va falloir renier pour la faire revenir ? Florence tentera de comprendre et de changer des choses, et elle s’efforcera de sauver sa fille. 

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Vous préparez toujours vos rôles à 200 %. Qu’est-ce qui a été le plus dur dans celui-ci ? 

De me convaincre que je pouvais être mère de deux ados. Moi, j’ai un garçon de 2 ans et demi, je ne suis pas dans le même espace-temps que Florence. J’ai beaucoup travaillé avec Kim Higelin, qui joue ma fille, Lou. Nous avons fait des improvisations pour que naisse cette relation mère-fille, et avons appris à nous connaître.

Où êtes-vous donc allée puiser l’énergie du désespoir ? 

Pas en moi, c’est trop dangereux. J’ai été totalement retournée par cette histoire. Ce que vit Florence, c’est de la souffrance pure et dure, c’est une douleur qui vous empêche de vivre. 

Si Plan B existait en 2021, y a-t-il un ou plusieurs événements que vous aimeriez réécrire ? 

Je me suis posé la question… Je fais partie de ces gens qui préfèrent assumer le passé, quel qu’il soit. Ce vécu fait ce que je suis aujourd’hui et celle que je serai plus tard. 

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Au risque de faire changer d’avis ceux qui ne vous apprécient pas, vous allez être partout, ces prochains mois ! C’est vrai !

(Rires) Je serai dans Je l’aime à mentir, sur M6, une comédie solaire et joyeuse sur une fille qui s’embourbe dans le mensonge, ainsi que dans Mise à nu, pour France 2, un téléfilm sombre sur le revenge porn et, enfin, dans Les Combattantes, sur TF1, une fresque historique sur le rôle des femmes pendant la Première Guerre mondiale. Je joue la mère supérieure d’un couvent, un rôle écrit spécialement pour moi ! Je ne sais pas comment je dois le prendre… (Rires) 

Plan B : lundi 17 mai à 21h05 sur TF1

Interview Amandine Scherer 

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