Pierre de « Top Chef » raconte son « rapport père-fils » avec Michel Sarran
- M6 diffusait ce mercredi le quinzième épisode de la saison 12 de Top Chef.
- Après avoir été éliminé une première fois, Pierre Chomet n’a pas réussi à décrocher ses deux passes en quarts de finale et a fait à nouveau ses adieux au programme.
- « Quand je suis revenu dans le concours, je me suis dit que je n’avais plus rien à perdre », confie-t-il à 20 Minutes.
Il a touché la demi-finale du doigt mais n’est pas parvenu à rester dans les cuisines de Top Chef. Après avoir été éliminé une première fois du concours
au bout de la quatrième semaine, Pierre Chomet a fait ses adieux à ses camarades et aux chefs de brigade ce mercredi soir. Son départ s’est fait dans les larmes, surtout du côté de
Michel Sarran, qui n’a pas réussi à cacher son émotion. « Aujourd’hui, je ne dis pas qu’on s’appelle tous les jours mais on s’envoie des messages, on s’appelle et j’aimerais bien aller le voir cet été à Toulouse », explique le candidat éliminé à 20 Minutes.
Comment avez-vous vécu votre élimination aux portes de la demi-finale ?
Je l’ai beaucoup mieux vécue que la première. Ce serait mentir de dire que je n’avais pas envie d’aller plus loin. Je suis heureux parce que j’ai pu réintégrer le concours et montrer ce que je savais faire, comparé à la première fois où ça s’était écourté rapidement. Au final, un petit peu déçu mais très heureux des huit dernières semaines de compétition parce que j’ai fait ma cuisine et j’ai passé de super moments.
Comment s’est passée l’épreuve de la dernière chance ?
Franchement, c’était chaud. Je courais partout parce que ça passe super vite. Un peu stressé parce que tu te dis que c’est peut-être la dernière fois que tu cuisines à Top Chef. J’ai essayé de faire une bouchée, un petit jus centrifugé que je me faisais tous les matins en Thaïlande. C’est ce que j’ai essayé de refaire pour Stéphanie Le Quellec. Au moment où j’entends Momo me demander l’azote, je me dis qu’il a gagné parce qu’il allait m’avoir sur les différences de température. Je me suis dit que c’était bien joué de sa part parce que ça allait grave faire la différence.
Au moment de votre départ, Michel Sarran fond en larmes. Pourquoi a-t-il autant été touché ?
Franchement, ce qui s’est passé avec Michel Sarran pendant huit semaines, c’était juste magique. C’était formidable. Ça a été plus qu’un coach de brigade de Top Chef. Le fait que je réintègre le concours, que je sois tout seul, ça nous a rapprochés et soudés. Je n’ai jamais été chef de cuisine dans ma vie, que sous-chef et c’est un peu ce que j’ai ressenti sur le plateau. J’étais avec mon chef, on se marrait, on rigolait. Ce qui s’est passé entre nous, c’était très fort. Aujourd’hui, je ne dis pas qu’on s’appelle tous les jours mais on s’envoie des messages, on s’appelle et j’aimerais bien aller le voir cet été à Toulouse. À la fin, je l’ai senti touché et de le voir ému, ça m’émeut.
Ce qui paraît fou, c’est qu’il a l’air plus touché que vous !
Il y croyait dur comme fer, il voulait vraiment m’envoyer en finale. Une complicité s’est créée entre nous parce que j’ai été tout seul pendant huit semaines sur toutes les épreuves. Il a cru en moi et moi j’ai cru en lui. C’était un peu bon enfant, copain-copain et plus un rapport père-fils qu’un candidat et son chef de brigade.
En atteignant les quarts de finale alors que vous avez été éliminé une première fois, n’avez-vous pas souffert du syndrome de l’imposteur ?
Quand j’ai entendu d’autres candidats baver un peu sur moi, j’étais un peu amer. On a tous signé le même contrat le 1er octobre avant de commencer le concours où une clause disait qu’il y aurait un retour des éliminés. Bruno et moi avons eu la chance de réintégrer le concours, ce n’est pas nous qui avons décidé qu’on allait le réintégrer, ce sont les chefs. Ceux qui ne sont pas contents, je n’en ai rien à branler. Ce sont les règles du jeu, si les gens ne sont pas contents, ils n’ont qu’à aller voir la production ou les quatre chefs de brigade. Je n’ai pas volé ma place, je n’ai pas triché, je ne suis allé voir personne en pleurant. Quand je suis revenu dans le concours, je me suis dit que je n’avais plus rien à perdre. Je n’ai pas du tout eu la mentalité de réfléchir à ce que les gens allaient penser.
Qu’est-ce que cette deuxième chance vous a-t-elle apporté ?
J’ai eu des victoires perso parce que j’étais tout seul donc j’ai eu la chance de gagner des choses avec des plats qui me plaisaient à 100 %. Le stress, j’ai essayé de le mettre un peu dans ma poche même s’il revenait de temps en temps. Je suis revenu dans ce concours en mode « tu as déjà été éliminé, tu as la chance qu’on te donne une autre chance donc ne refais pas les mêmes erreurs ». Et en fait, ça l’a fait parce que sinon, je ne pense pas que j’aurais pu aller jusqu’aux quarts de finale. J’étais content de mon retour.
Vous aviez le statut de chouchou auprès d’une large partie du public. Vous vous en êtes rendu compte au fil des semaines ?
Je suis resté le même gars que dans la vie de tous les jours. Je me rendais bien compte que les quatorze autres candidats, les cameramen et les journalistes rigolaient à mes conneries. De là à ce qu’ils fassent des montages… C’est cool. Dans la première partie de l’émission, je trouvais qu’ils ne me montraient pas trop en train de déconner alors que j’ai déconné comme ça dès l’émission 1. Ils ne l’ont montré que sur mon retour. Pourquoi ? Je n’en sais rien.
Pourriez-vous surfer sur la vague de la notoriété et proposer une émission de cuisine qui s’appellerait « Tac tac, bang bang » ?
J’adorerais (rires) ! On m’a beaucoup dit que je passais bien à la télé. Je me dis que si on me met dans une émission où je suis vraiment à l’aise et à 100 % de mes moyens, ça peut être grave cool et très marrant. Ce n’est pas moi qui ai les cartes en mains, il y a eu quelques discussions, on va voir ce qui se passe mais j’aimerais bien faire une émission télé, c’est clair.
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