Philippe de Dieuleveult : cette révélation fracassante sur l’animateur près de dix ans après sa mort

Depuis la mort en 1985 au Zaïre de l’aventurier de La Chasse aux trésors, sa famille cherche la vérité sur les causes de ce drame. Un documentaire diffusé sur France 2 jeudi 18 mai à 21 h 10, Dieuleveult, les disparus du fleuve, évoque la possibilité d’un assassinat.

Presque quarante ans après la disparition de Philippe de Dieuleveult, on ne sait toujours pas ce qu’il s’est vraiment passé. Officiellement, il s’agit d’une "noyade accidentelle". Pour Alexis de Dieuleveult, neveu et filleul de l’animateur de La Chasse aux trésors, il s’agit plutôt d’une Noyade d’État, titre du livre qu’il a publié aux éditions Balland. C’est lui qui fournit la trame du documentaire de Yannick Saillet que France 2 propose ce 18 mai. Entendez par là que la disparition du célèbre globe-trotter de la télévision – et des membres de l’expédition Africa Raft qui l’accompagnaient ce 6 août 1985 – serait signée des autorités du Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo, et menée sous le regard passif du gouvernement français de l’époque. "J’ai grandi avec ça. Jean (frère de Philippe, ndlr) s’est battu pendant trente ans pour découvrir la vérité", justifie Alexis, aujourd’hui encore affecté par le suicide de son père en 2015.

L’animateur était un agent de la DGSE

Pour comprendre l’affaire, il faut rappeler qui était Philippe de Dieuleveult. De 1981 à 1984, c’était le casse-cou de service du jeu d’Antenne 2. Il devait trouver des "trésors" à l’autre bout du monde à partir d’énigmes. "C’était un esprit positif. Il était fort. J’étais très fier de l’avoir pour parrain", se souvient son neveu. Mais en pleine gloire, l’animateur décide d’arrêter. "Il en avait assez de faire le zèbre. Il rêvait de reportages plus ambitieux", raconte son ami Christian Prouteau, le fondateur du GIGN. Quand André Hérault, un ancien mercenaire, lui propose de participer à l’Africa Raft, une descente du fleuve Zaïre, il fonce. L’équipe part de Paris en juin 1985, mais très vite les problèmes s’enchaînent. L’expédition reste bloquée trois semaines au Burundi. Le 6 août, une semaine après le vrai départ, on perd la trace de six des membres de l’expédition, dont Philippe.

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