« On n'a pas eu de chance », estiment Florent et Noël de « Pékin Express »
- Florent et Noël ont été éliminés aux portes de la finale de la saison 14 de Pékin Express. Le binôme s’est retrouvé en possession d’une enveloppe noire éliminatoire.
- « On a montré qu’on était capable d’aller jusqu’au bout et malheureusement le destin a voulu que ça s’arrête ainsi », déclare Noël à 20 Minutes.
- « Quand on est deux garçons qui ne parlent pas anglais et encore moins la langue locale, c’est vrai que c’est compliqué. Avec nos gabarits, les gens étaient sur la réserve. Ils avaient peur », déplore Florent.
Florent et Noël, les collègues catalans, ont été éliminés aux portes de la finale de la quatorzième saison de Pékin Express. Trois épreuves étaient au menu de l’épisode diffusé mardi sur
M6. A l’issue de chacune d’elles, le binôme arrivé dernier devait tirer au sort une enveloppe noire. Il se trouve que chacun des trois duos encore en course a dû en passer par là, mais c’est celle des deux hommes qui contenait la carte éliminatoire… La finale opposera donc mardi Christophe et Claire à Cinzia et Rose-Marie. 20 Minutes a joint Florent et Noël lundi midi via
WhatsApp pour revenir avec eux sur leur parcours. L’occasion de constater que le caractère sanguin dont ils font montre à l’écran se déploie également dans la vie de tous les jours.
Etre éliminés de « Pékin Express » sur le coup du hasard, c’est la pire sortie possible ?
Florent : Oui et non. On préfère sortir avec une carte qu’on n’a pas choisie qu’en perdant une course. Après, c’est le jeu.
Noël : On ne regrette pas, c’est le destin. Dans cette compétition, on s’est battus jusqu’au bout. On a donné tout ce qu’on avait dans notre cœur, nos tripes, notre sang, notre souffle. Malheureusement, ça s’est joué à l’enveloppe…
F. : Non, ça s’est joué à la voiture qui s’est trompé de route.
N. : D’accord, mais la sortie, c’est quand on arrive devant les enveloppes. Quand Flo a ouvert son enveloppe et qu’on a vu le mot « éliminatoire », c’est le destin qui l’a choisi. On était trois binômes forts : Christophe et Claire…
F. : Non mais il le sait, c’est bon…
N. : Mais laisse-moi aussi ! Vas-y continue.
F. : C’est tout : on a perdu, on n’a pas eu de chance.
N. : Laisse-moi parler une seconde ! Je voulais juste dire que quand Flo a ouvert l’enveloppe, j’ai vu toute la course défiler. On ne regrette rien, lui et moi…
F. : Si, moi je regrette un peu.
N. : Moi, je regrette pas ! Et Flo non plus non plus parce qu’on s’est donné à fond dans cette aventure, on a montré qu’on était capable d’aller jusqu’au bout et malheureusement le destin a voulu que ça s’arrête ainsi.
Vous pensiez que vous pourriez aller aussi loin ?
F. : On s’était dit que si on arrivait à passer la première étape, c’était déjà bien. Ensuite, on s’est pris au jeu.
N. : Quand on a posé le premier pied dans l’aventure, c’était le néant, on ne savait pas jusqu’où on allait aller. C’est une course très physique, stressante.
Vous ne parlez pas anglais, vous êtes deux hommes… Pensez-vous avoir dû faire davantage d’efforts que les autres binômes ?
F. : Quand on est deux garçons qui ne parlent pas anglais et encore moins la langue locale, c’est vrai que c’est compliqué. Avec nos gabarits, les gens étaient sur la réserve. Ils avaient peur. Quand on se présentait, la présence de la caméra nous aidait quand même un petit peu. A chaque fois qu’on a été hébergés chez l’habitant, ça a été un coup de chance : on est tombé sur les bonnes personnes, qui avaient confiance.
N. : On devait s’exprimer par des gestes et on avait tendance à parler fort. On se battait énormément pour avancer. Mais on y est arrivé, comme quoi, rien n’est impossible.
A plusieurs reprises lors des différentes étapes le ton est monté entre vous… C’est comme ça aussi en tant que collègues de travail ?
F. : Ce sont des coups de sang. Il faut comprendre que c’est une compétition, il y a un gain au bout, donc il y a un stress, une envie d’y arriver. Dans le travail, on crie, mais ce n’est jamais dans la méchanceté. On n’en vient jamais à se frapper. On ne s’est jamais vraiment disputés.
N. : Moi, je n’étais pas attiré par le gain mais par l’aventure. Pour moi, c’était un challenge : il fallait que j’aille jusqu’au bout. Flo et moi n’avions pas le même esprit de la compétition. Effectivement, lui et moi avons des tempéraments sanguins, on est des hommes assez virils. Flo voulait s’imposer parce que stratégiquement, il avait son idée. Et moi, j’avais la mienne. Bien que, par moments, dans une course vous êtes dans le stress, pris par la panique, que vous voulez avancer et que vous vous engueulez parce que l’un ou l’autre va ou ne va pas…
F. : Fais court, Noël.
N. : Laisse-moi…
F. : Je ne peux pas rester trop longtemps, fais court !
N. : (Il s’agace) Je coupe court, là ! Alors, je vous explique. (Il monte d’un ton) Je ne sais plus ce que je voulais dire ! Tu vas arrêter Flo ! ?
F. : Allez, question suivante.
N. : Non, non, non, pitié ! S’il vous plaît, laissez-moi finir !
F. : (rires)
N. : Une fois que les coups de sang étaient passés, Flo et moi passions au-dessus de tout ça et on repartait de plus belle.
Vous vous connaissez bien parce que vous travaillez ensemble, mais avez-vous découvert des choses l’un de l’autre au cours de l’aventure ?
N. : Oui, moi je suis tombé amoureux de mon binôme, je vais le pacser (rires). Je plaisante !
F. : Je n’ai pas entendu… Je suis en Espagne, en plus, c’est pour ça que j’aimerais qu’on fasse vite les questions… Dites-moi, je vous écoute.
Vous avez découvert Noël sous un nouveau jour ?
F. : Non, on connaissait nos tempéraments parce qu’on travaille ensemble, dans l’ensemble ça s’est bien passé.
N. : De par le travail, je savais comment était Flo, mais dans la compétition…
F. : Fais vite, putain ! (Rieur et agacé)
N. : Bon, d’accord, allez salut !
F. : Je suis en Espagne, Noël… Fais juste des phrases courtes.
N. : Il aurait dû t’appeler toi avant et moi après. Voilà, si toi t’es pressé, tu fais des valises… Bon, allez passez à une autre question si vous plaît.
Vous allez voir les réactions du public ?
F. : Je ne regarde pas ce qui se dit sur les réseaux, parce que si on commençait à aller voir, on perdrait vite la tête. Ceux qui pensent du bien de moi, ça me fait plaisir et ceux qui pensent du mal, il faut qu’ils comprennent que ce n’est qu’un jeu, qu’on est dans une compétition et que quand cette compétition est finie, on est des personnes comme tout le monde tout simplement.
N. : On est des binômes de différentes régions et beaucoup de téléspectateurs soutiennent les candidats par rapport à leurs racines. Sur les réseaux sociaux, c’est vrai que les gens s’emportent un peu, critiquent fort, mais ça ne nous gêne pas. Chacun a le droit d’exprimer ses opinions. Ça fait partie de la compétition, on ne leur en veut pas, ce n’est pas si grave.
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