« On Gaku notre rock » s'anime en toute indépendance

  • « On Gaku notre rock » est l’adaptation d’un manga de Hiroyuki Ohashi.
  • Le réalisateur Kenji Iwaisawa l’a créé presque seul avec l’aide d’artistes amateurs et d’un crowdfunding.
  • Ce film original a été récompensé aux festivals d’Ottawa et d’Annecy.

On Gaku notre rock, c’est de l’animation qui déménage ! Une bande de potes y lance un groupe de musique et donne envie au spectateur de danser avec eux. Eurozoom, qui avait sorti Lupin III The Third en octobre dernier, démontre une fois de plus son goût très sûr en matière d’
anime japonais avec cette excellente surprise récompensée à
Ottawa et à
Annecy.

Sept ans de travail

Pour son premier long-métrage, Kenji Iwaisawa n’a pas choisi la facilité. Le réalisateur a décidé de porter à l’écran un manga autoédité de
Hiroyuki Ohashi réputé inadaptable. Comme le mangaka qui lui a servi de modèle, le cinéaste a réalisé son film en solitaire, seulement entouré d’une poignée d’artistes amateurs. Sept ans de travail ont été nécessaires pour obtenir les 40.000 illustrations qui composent le film.

Epure et complexité

Un dessin épuré et des décors complexes apportent une esthétique originale à une œuvre atypique. « J’ai voulu respecter le trait très simple du manga, précise Iwaisawa-san dans le dossier de presse. Mais on s’est impliqué dans des décors plus complexes pour contrebalancer l’aspect rudimentaire des personnages, histoire que les spectateurs ne se lassent pas. » La rotoscopie (technique consistant à filmer en prises de vues réelles puis à redessiner par-dessus) apporte une vitalité inouïe à cette œuvre bourrée d’humour.

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Un Japon méconnu

On Gaku notre rock a bénéficié d’une campagne de crowdfunding qui lui a permis de voir le jour car le réalisateur avait dépensé tout son argent pour le projet. Avec l’appui de l’auteur du manga, il a réuni de quoi bénéficier d’une liberté de totale pour mettre en mouvement cet univers décalé où punks à crêtes rouges, joueur de flûte chauve et fans de rock font découvrir un Japon méconnu des Occidentaux.

De l’Anime pour tous les goûts

Les amoureux d’animation japonaise vont se frotter les mains et en prendre plein les yeux à la réouverture des salles dès ce mercredi. Outre notre coup de cœur On-Gaku : Notre rock, deux autres œuvres intéressantes pourront combler leurs vœux. Violet Evergarden de Taichi Ishidate et Demon Slayer – Kimetsu No Yaiba – Le Train de l’infini de Haruo Sotazaki seront aussi disponibles au cinéma dans la France entière. Le premier projeté en séances spéciales, le second exclusivement disponible dans le circuit CGR. Ces deux films issus de franchises très populaires réjouiront les fans ravis de retrouver sur grand écran des héros qui leur sont chers.

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