Mortal Kombat, le film : Un reboot divertissant qui manque de surprise, notre critique
Disponible dès aujourd’hui à l’achat digital, le reboot de Mortal Kombat surpasse les précédents volets et offre un spectacle divertissant, malgré quelques défauts.
« Get over here ! » Si la simple évocation de ces mots suffit à vous ramener dans les années 1990 au beau milieu des salles d’arcade alors la sortie en achat digital dès aujourd’hui de Mortal Kombat devrait en faire de même. Plus de vingt-cinq ans après la sortie du premier volet réalisé par Paul W.S. Anderson, un reboot a vu le jour devant la caméra de Simon McQuoid. L’occasion pour la célèbre franchise de jeux-vidéo de faire peau neuve et d’offrir à ses fidèles une adaptation sans prétention. Car c’est en cela que réside la force du long-métrage, une trame simple – pour ne pas dire simpliste – ayant pour but de nous (re)plonger dans l’univers.
Ici, Cole Young (Lewis Tan) sera investi d’une dangereuse mission : battre aux côtés des guerriers de Lord Raiden, les champions de l’Autre Monde dirigés par le terrible Shang Tsung dans l’espoir d’éviter l’annihilation totale de la Terre. Un pitch qui aura pour objectif d’introduire les personnages de l’univers, de leur offrir un semblant de caractérisation mais surtout de multiplier des fatalities impressionnantes déjà teasées dans le trailer dévoilé, il y a quelques mois. Les codes les plus iconiques de Mortal Kombat seront aussi repris, que ce soit son aspect gore et violent, ses répliques cultes ou encore la dualité de Sub-Zero et de Scorpion. L’occasion d’offrir aux fans une adaptation plus soignée et divertissante que les précédents chapitres.
Autre atout intéressant du long-métrage : son hommage aux films d’arts-martiaux. Le producteur, Todd Garner et le réalisateur, Simon McQuoid, ont d’ailleurs été très clairs, le blockbuster va au-delà du film d’action bourrin et vise à proposer une adaptation inspirée des films d’arts-martiaux les plus cultes. Toutefois, et malgré une intention cinématographique louable, force est de constater que le film manque de surprise et de saveur, notamment à travers une distribution parfois peu convaincante et un schéma scénaristique loin d’être satisfaisant. Ici, l’atout de Mortal Kombat est finalement son principal défaut. Face à un manque de moyen et d’audace dans la mise en scène, et en dépit d’une séquence d’ouverture prometteuse au Japon, le film peinera à convaincre les plus novices d’entre nous. Peut-être parce que le long-métrage utilise finalement la fatalité la plus efficace, à savoir la nostalgie des années 1990 mais surtout l’identité kitsch, quasi nanaresque de l’univers !
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