Mort de Christopher Plummer (La Mélodie du bonheur) à 91 ans
Ayant débuté sa carrière en 1953, Christopher Plummer a tourné jusqu’à sa mort ce 5 février à 91 ans. Vétéran du cinéma, il avait remporté l’Oscar du Meilleur acteur pour son second rôle d’octogénaire homosexuel dans « Beginners ».
Acteur shakespearien de cinéma, de télévision et de théâtre, Christopher Plummer entame sa carrière sur les planches de Toronto, au sein de la « Canadian Repertory Company », dans le début des années 50. Il y interprétera la plupart des grands titres du répertoire classique dans de nombreux festivals, avant de collaborer au « National Theatre » de Laurence Olivier.
La Mélodie du bonheur
Christopher Plummer fait ses premiers pas au cinéma en 1958 dans La Forêt interdite de Nicholas Ray et dans Stage Struck de Sidney Lumet. En 1964, il incarne Commode dans La Chute de l’empire romain d’Anthony Mann, avant d’être le Capitaine von Trapp de La Melodie du bonheur de Robert Wise, un an plus tard. Dès lors, l’acteur collabore avec les plus grands metteurs en scène et nombre des longs métrages dans lesquels il s’illustre deviennent des classiques du septième art.
Dans la centaine de films à mettre au crédit de Christopher Plummer, l’acteur incarne régulièrement des personnages historiques. Il sera ainsi le Maréchal Rommel dans La Nuit des généraux d’Anatole Litvak (1967), l’aviateur Colin Harvey dans La Bataille d’Angleterre de Guy Hamilton (1969), le Duc de Wellington dans Waterloo de Serguei Bondartchouk (1970) ou encore Rudyard Kipling dans L’ Homme qui voulut être roi de John Huston (1975).
Après un passage par la comédie en 1974 avec Le Retour de la panthère rose d’Blake Edwards, Christopher Plummer se consacre à des rôles plus dramatiques. Meurtre par décret (où il incarne le célèbre détective Sherlock Holmes) en 1978, Quelque part dans le temps en 1980 et L’oeil du témoin en 1981 illustrent cette inflexion, avant un retour à la comédie en 1990 avec Tout pour reussir de John Boorman.
Terry Gilliam, Spike Lee et Michael Mann
Infatigable, Christopher Plummer apparait depuis les années 90 dans des films à fort potentiel populaire tels que le Malcolm X de Spike Lee (1992), Wolf (1994) ou encore L’ Armée des 12 singes (1995). En 1999, l’acteur incarne le célèbre journaliste Mike Wallace dans les Révélations de Michael Mann. Il y côtoie un Russell Crowe en pleine ascension, qu’il retrouve deux ans plus tard pour Un homme d’exception.
Venant confirmer cette tendance, l’année 2004 est pour lui celle des blockbusters, puisqu’il incarne le philosophe Aristote dans Alexandre d’Oliver Stone et figure au générique de Benjamin Gates et le trésor des Templiers. Par la suite, il s’illustre dans des films plus profonds comme le thriller politique Syriana, Le Nouveau monde de Terrence Malick ou encore Inside Man – l’homme de l’intérieur pour lequel il retrouve Spike Lee.
Retour gagnant
En 2009, le comédien s’essaye au doublage d’animation pour Là-haut, dans lequel il donne sa voix au personnage de Charles Muntz, puis récidive en prêtant ses cordes vocales au « numéro 1 » de Numéro 9. Agé de 83 ans, il effectue son retour sur le grand écran en 2011, tout d’abord aux cotés de Mélanie Laurent et d’Ewan McGregor pour la comédie Beginners, dans laquelle il se glisse dans la peau d’un père octogénaire devenu homosexuel au fil des années, puis en compagnie de Daniel Craig pour Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes de David Fincher, le remake américain du célèbre film suédois (2009).
Le comédien reste très actif malgré son grand âge. Il est notamment le premier rôle de Remember d’Atom Egoyan, l’histoire d’un vieil homme, survivant de l’Holocauste, qui
parcourt les États-Unis pour se venger d’un passé qu’il ne cesse d’oublier. Il donne également la réplique à Al Pacino dans Danny Collins. L’américain aime aussi l’exercice du doublage ; sa voix plane notamment au dessus de Howard Lovecraft & the Frozen Kingdom ou The Star. Il campe également Ebenezer Scrooge dans le biopic sur Charles Dickens, The Man Who Invented Christmas.
En 2019, il joue le patriarche d’une riche famille dans le « whodunnit » de Rian Johnson A couteaux tirés et dans le drame guerrier The Last Full Measure, qui devient son dernier long métrage.
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Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner LE PRINCE ET LA DANSEUSE, le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, « The Prince, the Showgirl and Me ». Mais il manque une semaine dans son récit…
Son second livre, « Une semaine avec Marilyn », relate la semaine magique qu’il a passée, seul, avec la plus grande star de cinéma du monde.
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