Michel Sarran : "Top Chef est un vrai label"
Incontournable tête d’affiche de l’émission, le cuisinier toulousain revient pour nous sur la polémique qui le vise. Et sur l’engouement que suscite cette saison 12 alors que les quatre candidats encore en lice vont tenter de décrocher leur place en demi-finales mercredi 19 mai à 21 h 05 sur M6.
Télé Star : Comment réagissez-vous à l’enquête du journal Le Monde qui vous met en cause ?
MICHEL SARRAN : Cet article est déplorable. On y laisse entendre d’abord que la restauration d’entreprise est fermée, alors que le self et le click and collect y sont autorisés. Je n’agis donc absolument pas dans l’illégalité (Le Monde a indiqué qu’il avait signé la carte d’un restaurant d’entreprise, le Club TP90, ndlr). Et il évoque le fait que je participerais à des repas clandestins alors que je me suis toujours élevé contre ça. Je trouve que c’est à charge et que ça ne sert à rien car tout est erroné !
Top Chef se classe fréquemment en tête des audiences. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Ça fait plaisir de voir que cela plaît toujours autant. L’année passée, avec le confinement, nous avons attiré de nouveaux téléspectateurs et ils sont restés. Je crois que c’est aussi parce que c’est une saison très réussie, avec des défis de fou et d’excellents compétiteurs.
Pourquoi n’y a-t-il jamais eu autant d’invités étoilés ?
Parce que Top Chef est devenu un vrai label, y compris dans le milieu de la gastronomie. Au début, les étoilés y allaient à reculons, moi le premier parce que j’en avais une idée fausse. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir y participer parce que ce n’est pas de la téléréalité mais un concours. Il y a une magie dans Top Chef.
Pierre est désormais votre seul "poulain" dans la compétition. Vous déstabilise-t-il autant qu’il vous séduit ?
C’est quelqu’un de très attachant, qui était parti beaucoup trop tôt. Et c’est vrai, il a un côté chien fou mais il m’écoute et il a été capable d’évoluer. Je n’ai pas été à ses côtés pour le contraindre mais pour en tirer la substantifique moelle, le calmer et le cadrer. C’est un garçon qui a un très bel avenir.
Qu’advient-il de vos différents établissements ?
Concernant la réouverture de mon restaurant, nous sommes sûrs d’une chose : c’est que nous ne sommes sûrs de rien. Avec l’histoire des terrasses et les jauges, il est impossible de prévoir quoi ce soit. Et pour mes bars à croque-monsieur, j’ai la chance d’avoir à mes côtés mes filles : Camille, qui était infirmière, et Emma, qui travaillait chez LVMH. Elles ont tout quitté pour gérer ce projet. Au total, nous en aurons quatre d’ici cet automne.
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