Louise Petitrenaud : "La cuisine ? Je suis tombée dedans quand j’étais petite"
Nouvelle semaine de compétition pour les pâtissiers amateurs de Mon gâteau est le meilleur de France, dès lundi 10 mai à 18 h 35 sur M6. Direction Douai, dans le Nord, où la critique gastronomique de 31 ans, fille de Jean-Luc Petitrenaud, est allée de (bonnes) surprises en surprises.
Avec vos camarades du jury, Pépée le Mat, Merouan, Luana Belmondo et Cyril Lignac bien sûr, vous semblez bien vous entendre…
Louise Petitrenaud : Avant cette émission, on ne se connaissait pas. Et comme on partage la même passion, on s’est vraiment bien entendus. Notre tour de France a pris des allures de colonie de vacances.
Avez-vous eu le temps de visiter Douai ?
Oui, j’y étais arrivée la veille du tournage et avec Merouan, nous sommes allés au restaurant. C’était juste avant la crise sanitaire, il y a plus d’un an ! J’ai adoré cette ville. Je suis d’ailleurs chauvine, j’adore mon pays.
Quel souvenir gardez-vous des gâteaux que vous avez goûtés ?
Le niveau des candidats est bluffant. On est passés par toutes les émotions. Il y a notamment un entremets qui est gravé dans mon cœur ! Je suis restée en contact avec quelques pâtissiers. Suite à l’émission et aux conseils que Cyril a pu leur donner, certains ont eu envie de changer de voie. Ce concours a été un révélateur de talents.
Cuisinez-vous également ?
Je poste des recettes sur les réseaux, Instagram surtout. Je n’ai pas la prétention de devenir cheffe. Chacun son métier. Mais j’aime faire des desserts. Aujourd’hui, j’ai hésité entre un vacherin et une pavlova.
Quel a été votre parcours ?
Je n’ai pas fait d’école de journalisme… ni de cuisine. Je suis tombée dans la marmite quand j’étais toute petite. Mon palais s’est développé grâce à mes parents. Le mercredi, j’allais sur les plateaux de télé ou à la radio.
L’expérience et la notoriété de votre père, Jean-Luc Petitrenaud*, ne sont-elles pas trop lourdes à porter ?
Pas facile de faire comme papa. Après le bac, j’ai préparé le Conservatoire national d’art dramatique. J’ai fait quinze ans de théâtre. Mais je me suis rendu compte que la gastronomie était mon domaine.
Quel regard votre père porte-t-il sur votre parcours ?
Il en est fier, je crois. Mais il ne me juge pas, il me laisse à ma place. C’est quelqu’un de positif, on rigole beaucoup tous les deux.
Que devient-il ?
Il écrit. Dans la famille, on fait les choses à fond. Mon petit frère aussi. Antonin vient d’avoir 20 ans. Il est dans une école de management du sport.
Avez-vous, pour finir, un mot pour vos amis restaurateurs, qui souffrent de la crise sanitaire ?
Le sens du métier que je fais, c’est de mettre en lumière leur travail. Courage, on va s’en sortir !
*Chroniqueur gastronomique qui a notamment présenté Les Escapades de Petitrenaud sur France 5.
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