Loft Story fête ses 20 ans (C8) : Benjamin Castaldi révèle qui sont les deux ex-lofteurs absents de l'émission
Vingt ans après le lancement de Loft Story, sur M6, l’emblématique présentateur a réuni presque tous les candidats de la saison 1 pour célébrer, en direct, cet ovni télévisuel. Entretien.
Que va-t-on découvrir dans ce programme ?
Benjamin Castaldi : Nous avons réuni sur le plateau la quasi-totalité du casting de la première saison de Loft Story. Seuls Aziz et Laure ont décliné l’invitation. Nous allons, évidemment, revoir les images de l’époque avec eux, mais surtout raconter des anecdotes inédites. Quelques mystères planent encore sur cette émission ! Nous répondrons à des questions de téléspectateurs. Je raconterai, également, des choses vécues en coulisses. Et puis, il y aura pas mal de bêtisiers, et des surprises réservées à nos amis lofteurs.
Loana sera-t-elle présente sur le plateau ?
Je souhaite, bien sûr, qu’elle aille bien et qu’elle soit en mesure de faire l’émission avec nous. Si elle est là, ce sera vraiment pour faire la fête, et pas pour évoquer ses problèmes. Ce seront, aussi, les retrouvailles avec Jean-Édouard…
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Justement, la célèbre scène, dite « de la piscine », est-elle, pour vous, le symbole de Loft Story ?
C’est ce qui a fait que Loft Story est devenu un phénomène. On ne parlait que de cela ! Et puis, pour être honnête, il ne se passait pas grand-chose, dans la maison… Des situations de vie très banales. C’était vraiment une télé-réalité où l’on « laissait vivre ». Il n’y avait pas de voix qui guidait les candidats, comme dans Secret Story.
Comment êtes-vous arrivé dans ce projet de télé-réalité ?
À l’époque, la moitié de Paris avait refusé d’animer l’émission… Il fallait trouver un cobaye, et c’est tombé sur moi ! Évidemment, quand on me l’a proposé, on ne m’a pas dit que personne ne voulait le faire. Je l’ai su après. J’avais 30 ans et n’avais jamais fait de prime time. Cela a été un formidable accélérateur de vie, pour les candidats comme pour moi.
C’est-à-dire ?
C’est comme si j’avais embarqué dans une fusée pour aller sur la Lune. J’ai été mis sur orbite instantanément. J’ai gagné ainsi cinq années d’expérience. J’avais commencé la télé à 23 ans chez Michel Drucker et, quelques années plus tard, j’étais catapulté dans le plus gros phénomène télévisé du début du XXIe siècle ! En termes d’expérience, c’est irremplaçable. J’étais tous les jours en direct. C’est un peu une formation accélérée pour participer à championnat du monde de boxe.
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Loft Story a déchaîné les passions et a engendré aussi de la violence. La devanture des locaux de M6 a même été dégradée. Comment avez-vous vécu cela ?
J’étais protégé, à tous les niveaux. J’avais deux gardes du corps, puis les réseaux sociaux n’existaient pas encore. Par contre, il y avait la presse écrite, mais on me cachait beaucoup d’articles. Et je remercie la production et la chaîne d’avoir fait cela. Ça aurait été difficile à supporter. Nous avions presque 7 millions de téléspectateurs chaque jour ! Et l’émission marchait mieux en quotidienne qu’en prime.
Quel souvenir gardez-vous de la première émission ?
À M6, on était terrorisés. Il faut dire que l’on nous attendait au tournant… La consigne, à l’époque, était : pas d’applaudissements en plateau. Il fallait que ce soit sérieux, c’était une expérience sociétale. Au départ, nous n’étions pas du tout dans la gaudriole.
Loft Story fête ses 20 ans : jeudi 8 avril à 21h15 sur C8.
Interview Thomas Gaetner
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