L’Instit : Gérard Klein est partant pour un remake assez particulier de la série culte

 Gérard Klein a accordé une interview au Parisien ce mardi 4 mai. Il s’est confié sur son personnage de Victor Novak dans la série "L’instit". 

Il est partant. Entre 1993 et 2005, Gérard Klein était à l’affiche de la série L’instit, diffusée sur France 2. Il jouait le rôle de Victor Novak, un professeur remplaçant dont la dynamique profonde était la recherche de sa femme et de sa fille. Aujourd’hui, l’acteur âgé de 78 ans n’a pas oublié cette époque et il s’est confié dans les colonnes du Parisien ce mardi 4 mai. Il a d’abord affirmé que son personnage ne "me manque pas du tout. J’ai fait de la radio, du cinéma. Ne reste de moi que "L’instit". Les gens parlent de tout ça", dit-il. Toutefois, l’acteur avoue être partant pour un remake de la série. "Une idée marrante, ce serait Victor Novak à la retraite. Je suis très sérieux", lance-t-il avant d’affirmer : "Il se dit : "Mais qu’est-ce qu’il est devenu untel ?" Alors il va à la campagne et là, paf ! Il retrouve les vieux : "Ah ben notre fils vous savez, maintenant, il travaille en Amérique". Du coup, Totor va voir untel en Italie, un autre ancien élève ailleurs". Un scénario qui plaît beaucoup à l’acteur : "Je signe pour ça. Je le ferai. Justement parce que c’est une pirouette. Victor Novak a un vrai capital sympathie". Selon lui, même s’il a "vieilli, je serais vachement heureux de trouver un ancien élève. Nous, on voit d’anciens profs de nos filles qui sont amusants et super contents de les retrouver. Ce sont des amitiés profondes", conclut-il.

Dès sa sortie en 1993, la série rencontre un succès immédiat que Gérard Klein explique : "Elle est arrivée au bon moment dans la société, en 1993. Mitterrand a soufflé l’idée à Roger Hanin, son beau-frère. Roger en a parlé à Pierre Grimblat et ça a marché tout de suite", indique-t-il. Suite à la diffusion du premier épisode, Gérard Klein confie avoir reçu un appel du président de France 2. "A 8h30 du matin, il téléphone en me disant "Gérard, c’est super. On a fait 9 millions de téléspectateurs". L’époque était différente. La série était peut-être naïve mais très chaleureuse. Ça fonctionnerait beaucoup moins bien aujourd’hui, les gens n’y croiraient pas", affirme-t-il ensuite. Malgré les années, l’acteur de 78 ans avoue avoir gardé un lien profond avec son personnage de Victor Novak. "Ça fait un moment que je ne travaille plus. Mais je dors bien, je ne suis en colère contre personne. Dans la rue, les gens me reconnaissent toujours, c’est touchant", lance-t-il avant de préciser : "Il y a des vieux – des gens comme moi – et des plus jeunes, 25 ou 30 balais qui me disent : "Je regardais avec ma grand-mère". Ils sont gentils, bienveillants. Je suis content d’avoir fait ça", conclut-il.

Gérard Klein, des projets plein la tête

Alors qu’il s’est retiré du devant de la scène, Gérard Klein s’est confié sur son quotidien "J’aime me lever tôt. Avec ma femme, on habite une maison ave de l’herbe autour, de l’espace", dit-il avant de préciser : "Sinon, je bouquine. Je suis un super glandeur : j’arrive à passer du temps à ne rien faire du tout. Ce sont ces moments-là qui sont les plus constructifs pour moi. Et je prépare un truc", lance-t-il. "Je veux faire un album de chansons à 80 ans. J’en ai 78 ! J’ai demandé à mon vieux pote Hugues Aufray : "Tu vois que je peux faire ça ?". Il était mort de rire. Il m’a dit : "T’inquiète pas, tu en auras pas, de disque. Mais fais-le pour ta famille". Et concernant le sujet de cet album ? "J’essaie de parler de reapports d’un grand-père avec ses petits-enfants. J’en ai 6. J’aime les trucs inattendus", conclut l’acteur.

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