Les premières images du Marci, le nouveau resto de « Plus belle la vie »

  • Les personnages de Barbara et Thomas se lancent dans l’aventure de la restauration avec l’inauguration de leur propre établissement dans Plus belle la vie.
  • Les téléspectateurs pourront découvrir le lieu à partir du 9 février sur France 3 mais 20 Minutes vous offre les premières images dès maintenant.
  • Inspirations, concrétisation, complications… Clémentine Planchon, directrice artistique des studios intérieurs de la série, dévoile les secrets de ce nouveau décor.

La bataille du Mistral aura lieu. D’un côté, l’indéracinable
bar de Roland, théâtre de tous les commérages du quartier depuis d’innombrables années. De l’autre, la fronde de la succession incarnée par Thomas, son propre fils, après une brouille familiale qui semble insoluble. L’objet de la discorde ? Le restaurant de Barbara et Thomas à quelques mètres seulement du bar. Son nom : Le Marci, dernière nouveauté de Plus belle la vie.

À partir du mardi 9 février, les deux protagonistes investiront les lieux et laisseront donc les habitants du Mistral (et les téléspectateurs) découvrir ce nouveau décor qui se veut être l’antithèse du café emblématique de la série. Un endroit « moderne, cosy et chaleureux parce que c’est aussi ce qui caractérise nos personnages qui le créent », explique Clémentine Planchon, directrice artistique des studios intérieurs de la série. Le Marci s’inscrit dans la veine des restaurants bistronomiques grâce aux talents culinaires de Barbara, sans oublier le côté bar, incarné par Thomas et ses cocktails.

Un resto marseillais inspiré par la Canebière

Pour les aiguiller dans la création de cette nouvelle adresse, les équipes du feuilleton quotidien de France 3 se sont baladées dans la cité phocéenne, appareil photo à la main, pour lister les tendances qui leur plaisaient le plus. « On voulait absolument une terrasse à cet endroit pour être en face de celle du Mistral, indique Clémentine Planchon. On a recréé cette architecture que l’on retrouve dans un certain nombre de lieux comme la rue Sainte à
Marseille, une rue assez vivante où on voit souvent ce système. »

Lorsque les personnes en charge de la décoration sont parties en repérage, elles gardaient en tête qu’elles ne faisaient pas du lèche-vitrines pour embellir leur propre appartement mais pour enrichir une œuvre audiovisuelle. « Quand on choisit les éléments, on ne pense pas qu’esthétique mais aussi technique et mise en image », remarque la directrice artistique. Tous les matériaux qui apportent de la lumière et de la brillance sont donc les bienvenus.

Six semaines de travaux et quelques galères

Le projet de ce nouveau restaurant est né il y a plusieurs mois déjà dans l’esprit des auteurs de Plus belle la vie. Il s’est concrétisé lorsqu’ils ont trouvé la meilleure des histoires à raconter et quelques idées de péripéties à venir. « On doit s’assurer de la pérennité d’un décor comme celui-ci, raconte Clémentine Planchon. On ne peut pas se dire qu’on va écrire quelques épisodes pour quelques semaines et qu’on n’aura plus rien à y faire derrière. On s’assure qu’on aura de la matière de l’écriture pour le tenir à moyen voire long terme. C’est quand même un investissement important, sur le plan financier mais aussi car il est situé sur notre décor principal. »

Une fois la concrétisation du restaurant actée, les équipes en charge de la décoration ont lancé six semaines de chantier, tout ça en prenant en compte les jours pendant lesquels les travaux ne pouvaient pas avoir lieu en raison du tournage. Un bruit de perceuse pendant une scène d’amour en pleine nuit, ça peut faire tache.

Ce problème de tournage n’a pas été le seul à s’immiscer dans les travaux. En raison de la crise du coronavirus, certains délais de livraison de matériaux n’ont pas été respectés. Les chaises, par exemple, n’ont pas été livrées à temps pour le premier jour de tournage. Un obstacle qui ne fait pas peur à Plus belle la vie, dont les scénaristes ont décidé de jouer la carte de la transparence. Ainsi, au moment de l’ouverture de leur établissement, Thomas et Barbara s’inquiéteront de ne pas voir leur mobilier arriver. « C’est furtif, ça se joue en deux ou trois répliques mais les chaises ne sont pas arrivées à temps dans la vraie vie et dans la série », commente Clémentine Planchon.

Techniquement, tous ces changements permettront d’agrandir la perspective et d’apporter une profondeur au quartier fictif. Sur le plan scénaristique, ils s’inscrivent dans la dynamique de réhabilitation de ce lieu symbolique de la série. Le Mistral, ce n’est plus qu’une simple place, c’est désormais un ring de boxe.

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