L'école de la vie (France 2) : le lien très personnel entre Nagui et cette série qu'il a coproduite

Nagui a coproduit L’école de la vie, la nouvelle série de France 2, dont la classe ouvre ce mercredi 21 avril. L’animateur, qui s’essaie pour la première fois à la fiction de prime time, nous explique les raisons de ce choix.

Après La Faute à Rousseau, France 2 propose ce mercredi 21 avril une nouvelle série, L’école de la vie sur le monde de l’éducation. Une fiction réussie portée par des interprètes investis et enthousiastes, Guillaume Labbé en tête. Le comédien incarne Vincent, un prof idéaliste d’histoire géographie tout juste veuf, qui soigne sa peine en tentant d’aider ses élèves à se construire. Un thème que Nagui, le coproducteur de la série, qui vient d’annoncer qu’il quitterait la présentation de Tout le monde veut prendre sa place, connaît bien… Et pour cause ! Ses parents, aujourd’hui disparus, étaient tous les deux professeurs. Confidences de l’animateur-producteur.

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« Je le vis comme un hommage à mes parents », révèle Nagui, coproducteur de L’école de la vie

Télé-Loisirs : C’est la première fois que vous coproduisez une série. Pourquoi avoir choisi l’éducation comme thème pour votre fiction ?

Nagui : Je le vis comme un hommage à mes parents qui étaient tous les deux professeurs, et qui ne sont plus là. Je ne peux pas ne pas être ému à l’idée de me dire que ma première série parle d’enseignants. Elle entre en résonance avec ce qu’ils sont à mes yeux : les piliers du monde de demain, qu’ils construisent avec les enfants. Il était essentiel pour moi de ne pas trahir leur travail.

Que souhaitiez-vous mettre en avant ?

Le rôle essentiel des professeurs, qui au-delà de la force de leur pédagogie et de leur passion de la transmission, essaient d’être vigilants par rapport à la vie des adolescents. Étant fils de profs, je l’ai doublement vécu. Quels que soient les problèmes à la maison, il fallait toujours être disponible pour les élèves. Sans compter les copies à corriger, les leçons à préparer. Et c’est toute cette démarche, j’ai presque envie de dire ce sacerdoce, que montre la série.

Pourtant aujourd’hui, les professeurs ne sont pas toujours respectés…

Cela a toujours existé. Parfois, je trouvais maman triste ou en train de pleurer car un parent d’élève ou un Terminale qui jouait les gros bras, était venu la menacer à la sortie du lycée. La grosse différence, c’est qu’on en parle plus aujourd’hui. C’est comme le harcèlement ou la radicalisation, qui sont évoqués dans certains épisodes.

« On a tous eu un prof qui a compté pour nous », estime Nagui

Un mot sur le casting…

On a des comédiens formidables, Guillaume Labbé, Bruno Sanchès, Florence Pernel,  et on a la fierté d’avoir aussi des lauréats de prix d’interprétation à Cannes, de César. Je pense à Emilie Dequenne, à Déborah François, à François Berléand, qui ont cru au projet et nous ont rejoints. Au-delà de l’affiche qui est impressionnante – Marc Lavoine (qui a expliqué pourquoi il tient ses lunettes de façon bizarre dans The Voice) , Julien Boisselier, etc – j’aimerais que les jeunes comédiens soient aussi primés un jour. Les adolescents sont bouleversants et cela a été un bonheur de travailler avec eux.

Avec La Faute à Rousseau et Le Remplaçant, c’est la 3e série sur l’école cette année. Pourquoi selon vous ?

Remettre l’éducation au cœur du débat fait partie d’une évidence sur laquelle on s’est tous retrouvé : chaîne, producteurs, acteurs. Car on porte tous en nous une marque, au pire une cicatrice, de l’éducation que l’on a reçue ou de celle que reçoivent nos enfants. On a tous eu un prof qui a compté pour nous, qui a été le détonateur d’une envie, qui nous a aidés à nous exprimer. C’est la force de l’éducation dans notre pays.

 » A la maison, j’ai des ados à la maison qui gueulent parce qu’il y a de la viande à la cantine », dévoile Nagui

L’Ecole de la vie parle aussi de la jeunesse. Vous paraît-elle moins engagée qu’à votre époque ?

Non. Elle a plus de moyens de communication, comme les réseaux sociaux. Elle est plus ouverte sur le monde grâce à Internet qui, malgré ses dangers, reste une fenêtre et une encyclopédie. Reste à faire le tri entre les fake news et la vérité. Mais c’est une génération qui refuse le monde qu’on lui propose et qui s’engage, par exemple dans l’écologie. A la maison, j’ai des ados à la maison qui gueulent parce qu’il y a de la viande à la cantine. C’est une génération plus éclairée et très concernée au sens sociétal du terme.

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