Le Silence des Agneaux, Clarice : Episode 1, l'agent Starling hantée par Hannibal Lecter et Buffalo Bill, notre verdict
Clarice, la suite du Silence des Agneaux a démarré et elle vaut clairement le détour.
Plusieurs semaines après vous avoir dévoilé le trailer officiel de Clarice, le sequel du Silence des Agneaux, ça y est le premier épisode a été diffusé sur CBS et on vous en propose donc notre verdict. Dans « The Silence is Over », tout est réuni pour satisfaire les fans de séries, qu’ils aient vu Le Silence des Agneaux ou non. L’épisode plante le décor rapidement en s’ouvrant sur une Clarice en pleine thérapie, et c’est notamment grâce à cette scène que la série offre un récap’ bref mais efficace de ce qu’il s’est passé entre Clarice, Buffalo Bill et Hannibal Lecter. Cette façon de rappeler les faits qui permet aussi de montrer le traumatisme qu’ils ont provoqué chez Clarice est un des premiers bons points de l’épisode.
Autre atout, le rythme de l’épisode est maîtrisé du début à la fin, avec une avancée rapide de l’intrigue qui ne fait pourtant que mettre en place un fil rouge plus complexe et fascinant encore. Recrutée par la mère de la victime qu’elle a pu sauver dans Le Silence des Agneaux, Clarice Starling se retrouve intégrée à une task force spécialisée dans les crimes violents et l’identification de serial killers. Pourtant ce n’est pas pour son savoir qu’elle est mise en avant, mais pour son image publique de représentante du FBI ayant réussi à stopper un serial killer ultra connu, Buffalo Bill. On comprend donc vite que Clarice suscite à la fois méfiance et jalousie auprès de supérieurs qui tiennent davantage à étouffer les moindres affaires de serial killer que de réellement résoudre des affaires.
Le fait que l’action se place autour de Washington reflète bien l’aspect politique qui entrave les actions de l’agent Starling, auquel il faut ajouter le sexisme des années 90 au sein des forces gouvernementales. De quoi provoquer une certaine frustration qui se retrouve habilement adoucie par les quelques alliés que Clarice arrive à se faire. Enfin le dernier gros atout de la série réside dans sa mise en scène et sa photographie soignées. L’épisode est parsemé de plans larges magnifiques et de gros plans détaillés qui font écho à l’état d’esprit de Clarice, tantôt isolée de tout et tout le monde et tantôt focalisée sur les moindres petits détails pouvant être des indices. Grâce à la prestation de Rebecca Breeds (The Originals) et des autres, Clarice devrait rapidement séduire les fans de thrillers, qu’ils soient familiers avec Hannibal Lecter ou non.
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