"Le grand zizi du monsieur" : la réalisatrice du film de TF1 "Les yeux grands fermés" avec Muriel Robin face à l'agression sexuelle de son fils de 2 ans !
Ce lundi 2 octobre 2023, TF1 propose le téléfilm choc "Les yeux grands fermés" porté par Muriel Robin et Guillaume Labbé, et évoquant l’inceste. Dans "Le Parisien", la réalisatrice du film, Emilie Marsollat, révèle avoir elle-même affronté un terrible drame : l’agression de son enfant lorsqu’il avait 2 ans. Un drame qui l’a marquée à jamais et qui l’a motivée à réaliser ce film coup de poing.
C’est un téléfilm coup de poing qui va faire grand bruit, et sur lequel Muriel Robin mise beaucoup. Ce lundi 2 octobre 2023, TF1 proposera le téléfilm Les yeux grands fermés, dans lequel la comédienne campe le rôle d’une mère et grand-mère confrontée au pire dilemme de sa vie : doit-elle protéger son petit-fils des crimes incestueux commis par son propre fils en le dénonçant aux autorités, ou doit-elle couvrir les agissements ce dernier, en le laisser abuser son petit-fils ? Un téléfilm choc qui va porter haut et fort la thématique épineuse de l’inceste, déjà évoquée par Emmanuelle Béart dans le documentaire Un silence si bruyant, le dimanche 24 septembre dernier sur M6.
Dans une interview accordée au Parisien, Emilie Marsollat, réalisatrice du film, révèle combien le tournage de cet unitaire a été salvateur pour elle : la professionnelle, mère de famille lorsque la caméra est éteinte, a dû affronter ce qu’une maman redoute le plus au monde… l’agression de son fils chéri, lorsque ce dernier avait seulement 2 ans. Si ce dernier n’a pas subi d’actes incestueux, il a toutefois réussi à mettre des mots sur ses maux, et plus précisément sur l’agression sexuelle qu’il a subie alors qu’il n’était encore qu’un bébé.
Son entourage lui a ordonné de rien dire et rien faire
L’enfer démarre pour Émilie Marsollat lorsque, dans sa chambre, un soir, son fils lui parle du « grand zizi du monsieur ». Le monde s’écroule pour la quinquagénaire, qui ne sait quoi dire et quoi faire : « Cette phrase a déclenché une explosion dans ma tête. Je me suis effondrée. J’étais debout, dans ma chambre, et je suis tombée sur mon lit ». Bouche bée, la mère de famille apeure son fils, qui craint d’avoir dit une bêtise. Son entourage lui martèle de ne pas réagir, et de laisser dire : elle pense pourtant à avertir la Protection Maternelle Infantile, ou même l’Aide Sociale à l’Enfance.
Menacée par l’ASE, elle renonce à porter plainte
Au fil des semaines, le comportement de son fils inquiète Émilie Marsollat : « Des tas d’éléments que je dissociais les uns des autres jusque-là parce que je n’avais pas de raison de les associer sont revenus : Paul hurlait quand on changeait sa couche, faisait des cauchemars, avait peur du méchant ». Ni une, ni deux, elle se décide à informer l’ASE, et s’entretient avec un pédiatre et une psychologue, peu enclins à entendre sa détresse. Les deux professionnels refusent de prendre le dossier en charge, de peur d’être « radiés ». La mère de famille tape du poing sur la table, et assomme l’ASE de lettres recommandées. Convoquée aux côtés de son mari, les deux parents se voient menacés d’un retrait de garde de leur fils.
Apeurés, Emilie Marsollat et son époux renoncent à déposer plainte contre X. Pour protéger Paul (le prénom de son fils a été modifié par Le Parisien, ndlr), la famille, ignorant l’identité du criminel, décide de déménager : « On a déménagé en quinze jours, j’étais terrorisée ». Sur Paris, les parents sont entendus par des associations, qui leur viennent en aide. Mais l’époque est différente, la société peu encline à les entendre. Le criminel ne sera jamais identifié, encore moins condamné.
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