La promesse (TF1) Sofia Essaïdi : "Le tournage a été très difficile"
Dans ce thriller en six volets, Sofia Essaïdi interprète une flic de la Brigade des mineurs sur la piste d’un dangereux prédateur… Entretien avec la comédienne.
Qui est précisément Sarah, votre personnage ?
Sofia Essaïdi : Une capitaine de police en poste à la Brigade des mineurs de Bordeaux, qui est hantée par un passé douloureux. De ce fait, elle a du mal à vivre le présent. La disparition d’un enfant l’amènera à s’y confronter. Dès lors, elle va se jeter corps et âme dans cette enquête pour s’en affranchir.
Qu’est-ce qui vous a séduite dans cette série ?
Au-delà de l’enquête policière, elle offre une étude très approfondie des caractères des personnages. On y montre les ravages que peuvent susciter des affaires criminelles, tant sur la vie des témoins que sur celle des enquêteurs.
Comment vous êtes-vous préparée pour aborder ce sujet aussi grave ?
Je ne me suis pas immergée au coeur de la Brigade des mineurs. Je me suis surtout efforcée de plonger au fond de moi pour travailler la psychologie de mon personnage. J’avais déjà joué des capitaines de police, mais jamais avec autant de profondeur et d’intensité.
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Le Covid et le confinement ont-ils compliqué ce tournage ?
Oui, ça a été très difficile. On avait commencé en hiver, puis nous avons dû nous interrompre à cause du confinement. La reprise s’est faite au moins de juin. Pendant cet été vraiment très chaud, on a dû porter toute la journée des pulls, des cols roulés, des bottes, des parkas… alors qu’il faisait parfois jusqu’à 41°C. C’était aussi un gros défi pour les équipes techniques de tenter de recréer une lumière d’hiver.
Vous jouez des scènes d’amour dans la série. Ces séquences ont-elles été faciles à tourner ?
Ici, les étreintes sont présentées tout en pudeur. Les scènes d’amour doivent être justifiées. Si l’histoire l’impose, je peux me dépasser pour les faire. Dans ces scènes-là, ce que l’on a montré était suffisant pour ce que l’on avait à raconter.
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On vous sent très à l’aise avec les enfants. Comment se sont passées les scènes avec eux ?
Oui, j’ai un contact très facile avec les enfants, que ce soit dans la vie ou dans la fiction. Pour ce tournage-là, on a eu des fillettes de 10-11 ans exceptionnelles, si jeunes et déjà actrices. Elles m’ont bluffée !
À propos d’enfants, n’avez-vous pas envie de fonder une famille ?
J’y pense beaucoup en ce moment et j’espère que ce projet prendra vie très bientôt.
Avez-vous mis fin à votre carrière de chanteuse ou est-ce une pause temporaire ?
La musique ne m’a jamais quittée. Je continue à travailler, à écrire des textes. Il se trouve que j’ai pris un peu de recul avec ce milieu. Je ne parvenais pas à m’y épanouir. Il me fallait sans doute retrouver une certaine liberté artistique.
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TF1 a enregistré une émission pour les 20 ans de Star Academy. Y avez-vous participé ?
J’aurais été ravie, mais mon emploi du temps, hélas, ne me le permettait pas. J’ai toutefois donné mon accord pour que soient diffusées les séquences dans lesquelles je figure. C’est une émission que je ne renie absolument pas. Bien au contraire, ce fut une chance incroyable !
Quels sont vos projets ?
Après La Promesse, j’ai tourné Tel Aviv-Beyrouth, un film d’auteur sur la guerre israélo-libanaise. Puis j’ai enchaîné avec Les Héritiers, pour France 2, un téléfilm dans lequel j’incarne une lanceuse d’alerte.
La promesse : tous les jeudis à 21h05 sur TF1
Interview Hacène Chouchaoui
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