Koh-Lanta : Arnaud éliminé : "Je suis fier de moi"

Arnaud le sympathique maraîcher de 36 ans, originaire de Lorraine, s’est révélé au fur et à mesure de l’aventure. Éliminé aux portes de l’épreuve des poteaux il revient sur son parcours…

Depuis combien de temps rêviez-vous de participer à Koh-Lanta ?

Arnaud :  Ça faisait une dizaine d’années que j’en avais envie, j’ai dû postuler au moins quinze fois avant d’être pris. Je suis buté, quand j’ai une idée en tête je ne lâche rien (rires). 

Sur le papier, sportivement vous ne partez pas favori, pensiez-vous arriver aussi loin dans l’aventure ?

Effectivement, quand je suis arrivé sur l’île, en voyant le casting, je me suis dit que ça allait être chaud, mais j’ai une âme de compétiteur, donc je me suis donné les moyens d’y arriver. 

Vous vous révélez dans les épreuves dans la dernière ligne droite, quel a été le déclic ?

En fin de course, c’est le sprint final, il faut donner tout ce qu’on a (rires). Objectivement, à la fin de l’aventure j’avais perdu beaucoup de poids, donc physiquement je me sentais en forme finalement, c’est peut-être ce qui a fait la différence.

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Vous remportez même un totem d’immunité individuel. Vous êtes-vous étonné ?

Pas vraiment, sans prétention, j’étais simplement fier de moi. Je suis allé le chercher ce totem et je ne voulais surtout pas que l’on me rende l‘aventure plus facile. Durant l’épreuve où chaque aventurier éliminé, devait refiler ses sacs, cela m’avait un peu heurté que l’on tente de me favoriser. 

Cette édition a été marquée par des tensions entre candidats, vous êtes un des seuls aventuriers qui semble toujours de bonne humeur…

Je suis resté tel que je suis dans la vie, une personne positive. Je pense qu’ai trouvé du bon en chaque aventurier, et j’ai fait abstraction du reste. Ma femme me dit toujours que je vis dans le monde des Bisounours (rires). 

Vous vous êtes illustré par des méthodes de pêche peu orthodoxes. Que répondez-vous à ceux qui ont accusé l’émission de maltraitance animale ?

C’est une aventure de survie, il faut faire du feu, une cabane et trouver de quoi se nourrir avec les moyens du bord.

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Quand on est papa de quatre enfants comment gère-t-on le manque de ses proches durant trente-cinq jours ?

Je m’y étais déjà préparé avant de partir en Polynésie. Une semaine avant mon départ, j’ai été confiné par mesure sanitaire. Ça reste l’aspect le plus compliqué de mon aventure, car je n’ai jamais été séparé d’eux plus de trois ou quatre jours. 

Dans quel état d’esprit étiez-vous au matin de l’épreuve de l’orientation ?

Comme toutes les précédentes, avec optimisme. Il avait trois poignards pour cinq aventuriers, il n’y avait pas de raison que je ne parvienne pas à en trouver un.

Qu’est-ce qui vous a fait défaut, selon vous, dans cette épreuve ?

Je ne sais pas vraiment. C’est une épreuve qui dure très longtemps, le stress augmente dès que l’on entend qu’un poignard a été découvert. Il y a le facteur chance aussi. Par exemple, avec Lucie on était tous les deux, pile au bon endroit, mais elle a trouvé le poignard avant moi. 

Comment vivez-vous cette nouvelle notoriété ?

Très bien. Vous savez, j’habite dans un petit village en Moselle où tout le monde se connaît, donc je ne suis pas assailli par des hordes de fans (rires). Sinon, quand je me déplace hors de mon village, les gens sont plutôt bienveillants avec moi, c’est cool.

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Partant pour un all-star ?

Ma valise est prête ! Enfin, il faut d’abord que je demande à ma femme et je ne suis pas sûr qu’elle me laisse repartir tout de suite (rires).

Sarah Ibri

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