INTERVIEW. Youssef (The Voice 2021) en larmes : "Je me suis réparé"
A l’occasion de sa participation à The Voice 2021, Youssef, 26 ans, a accepté de se confier à Télé Star. Rencontre avec un jeune homme émouvant.
Télé Star. Les télespectateurs français vous découvrent cette année dans The Voice. Qui êtes-vous ?
Youssef : J’ai 26 ans et je suis d’origine marocaine. J’ai grandi au Maroc, en Italie et en Belgique. A la base je suis chanteur de rue depuis deux ans. Depuis peu je travaille parce qu’avec la crise sanitaire je ne pouvais plus chanter dehors alors que j’en vivais. Je suis quelqu’un de très simple, humble, gentil et honnête.
Comment avez-pris conscience de votre talent ?
Grâce aux gens qui m’entourent. J’ai commencé à faire des karaokés avec mes amis et on m’a toujours dit que je devais faire quelque chose. Je croyais qu’ils rigolaient mais un jour j’ai pris les choses en main. Je me suis inscrit à The Voice en Belgique et j’ai été jusqu’aux auditions à l’aveugle. Aucun des sièges ne s’était retourné. C’était la première fois que je chantais en public donc je me suis laissé emporté par mes émotions. On m’a dit de travailler et je n’ai pas lâché même si j’étais triste de ne pas avoir réussi. Un mois après j’étais dans la rue.
Cela ne vous a-t-il pas effrayé ?
Au début c’était difficile de me livrer mais après c’était incroyable. Il y a un partage avec le monde. Tous les jours on croise des gens différents qui nous envoient des ondes positives. De là j’ai eu quelques opportunités comme chanter pour ma commune, dans des mariages, des anniversaires etc.
Pour quelle(s) raison(s) avoir choisi The Voice France ?
Quand j’ai commencé la musique ma famille avait peur parce qu’elle ne connaissait pas ce domaine. Ce n’était pas évident ; ma mère avait peur que je déraille mais après elle a eu confiance en moi. Je veux lui prouver qu’il n’y a rien de grave. Qu’on peut être musicien, chanteur et être une bonne personne. Avant de monter sur scène j’avais peur d’échouer, encore, mais je voulais retenter ma chance.
Qu’avez-vous ressenti lorsque les quatre coachs se sont retournés ?
C’était incroyable, impressionnant… Ils m’ont approuvé et ça a été la délivrance. Je n’y croyais pas. Ils ont compris qui j’étais.
A tel point que les larmes vous sont montées aux yeux…
Je suis parti tellement loin à ce moment-là. Je pensais à la chanson. Fix you, est un titre qui dit qu’on peut se réparer. Et je me suis réparé à ce moment précis. C’était tellement émouvant.
Pourquoi avoir finalement choisi Vianney ?
Il a failli pleurer, donc ça veut dire qu’il est comme moi et qu’il peut me comprendre et me diriger. Je ne voulais pas prendre de risques. J’ai hésité entre Marc Lavoine et Amel Bent il faut quand même l’avouer.
Vous vous retrouvez dans la même équipe que votre meilleure amie Mentissa…
Elle est comme ma moité et il n’y a pas de concurrence entre nous. On s’est rencontrés il y a trois ans.
Avez-vous déjà pensé à la suite ?
Si je gagne The Voice je veux déjà aider les gens et faire passer un message de paix. Quand j’étais en Turquie l’année passée j’étais très créatif et j’ai déjà écris ma première chanson en français pour ma mère. C’est d’ailleurs là que j’ai commencé à écouter Dajdju, Slimane, Kendji Girac… Il y a peut-être quelque chose qui arrive. Ma mère ne le sait pas et ce sera une surprise totale. Je parle de ma maman pour évoquer toutes les femmes du monde.
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