Interview de Carinne Teyssandier ("Nos terres gourmandes") : “Je suis tombée dans la gastronomie très jeune !”

Dans ce nouveau programme culinaire sur France 3, la chroniqueuse de “Télématin” nous emmène dans un circuit gourmand à la découverte de spécialités locales.

France Dimanche : En quoi consistent Nos terres gourmandes, cette nouvelle émission que vous animez ?

Carinne Teyssandier : Chaque semaine, on se focalise sur un microterritoire de la région Auvergne Rhône-Alpes, et on part donc à la rencontre d’éleveurs, de producteurs et autres acteurs de notre patrimoine gastronomique. Un chef ou spécialiste d’une recette régionale sera également mis en avant.

FD : En quoi pensez-vous vous différencier des autres programmes culinaires de cette nature ?

CT : Notre valeur ajoutée, c’est que l’on met vraiment en lumière des apprentis, des jeunes en formation… Nous collaborons ainsi avec le CFA (centre de formation des apprentis spécialisés) de la gastronomie, ouvert depuis peu par le chef étoilé Christian Têtedoie, près de Lyon.

FD : Vous suivez donc un peu les traces d’un certain Jean-Luc Petirenaud…

CT : Oui, c’est vrai, j’ai d’ailleurs eu l’honneur de le remplacer sur un programme aussi emblématique que le sien (Les Escapades de Petirenaud, sur France 5). Quand on me l’a proposé, en 2017, j’étais folle de joie ! Jean-Luc et moi sommes animés de la même flamme, nous sommes passionnés par les bons produits, admirons les chefs et producteurs de qualité… Bref, nous sommes faits du même bois ! Je n’ai malheureusement pas de nouvelles récentes de lui…

FD : Regrettez-vous que ce magazine ne soit pas diffusé sur France 3 national ?

CT : Non, le plaisir de tourner avec une équipe formidable pour offrir du bon temps aux téléspectateurs, d’où qu’ils viennent, est le même. Je suis très fière de représenter la région, de surcroît la ville de Lyon où je suis née et où je suis retournée vivre il y a six ans après avoir quitté la banlieue parisienne. Et puis, ça ne m’empêche pas de collaborer par ailleurs à d’autres programmes de France Télévisions à l’échelle nationale. Car je suis toujours chroniqueuse dans TŽlŽmatin depuis plus de dix-sept ans.

FD : D’où vient votre passion pour la gastronomie ?

CT : Je suis tombée dedans très jeune. Je me souviens que, quand j’étais petite, je traversais tous les jours le marché pour me rendre à l’école. Les marchands me donnaient à chaque fois un petit quelque chose à goûter en passant. J’ai aussi énormément appris en regardant ma grand-mère qui aimait beaucoup cuisiner et pâtisser…

Propos recueillis par Philippe CALLEWAERT

Source: Lire L’Article Complet